23 août 2008

fin, end, fine, Ende, diwezh, finis, kraj, konec,...

ça m'ennuyait de finir par un billet un chouya larmoyant qui ne ressemble pas vraiment à mon blog alors je préfère terminer sur des photos de vacances, bretonnes comme souvent.

Vous reconnaitrez - ou pas - un tirouquin ramassant des algues, les grottes sous-marines de la pointe du Toulinguet, la plage de Pen-Hat, les chats de mes neveux, le retour des langoustiniers au Guilvinec, la pointe de Dinan et trois korrigans s'y promenant, et enfin le festival des filets bleus et ses belles brodeuses.
















trugarez
kenavo

19 août 2008

omnia vulnerant, ultima necat

Ces 3 derniers mois, une série d'évènements ont tour à tour égratigné le plaisir que je ressentais à communiquer au sein de cette étrange collectivité appelée blogosphère.

Pris séparément ils n'auraient fait que blesser mon désir d'écrire, tous ensembles ils l'ont tué, et je sais qu'il ne renaitra pas, pas sous cette forme en tout cas, alors je clos aujourd'hui cette belle aventure bloguesque.

Je remercie ceux d'entre vous qui sont venus ici me lire en y prenant plaisir sans rien espérer en retour, je remercie ceux qui m'ont témoigné intéret ou même affection, si elle était sincère malgré tous mes nombreux défauts.

Je n'irai plus vers vous, mais je vous accueillerais avec plaisir si vous passez par Poitiers, un jour.

Et je vous souhaite tout le bonheur du monde, comme dit la chanson.

22 juillet 2008

le général, l'amiral et la princesse


"Ne me dites pas qu'il est vain
Le bonheur de tirer des mots
Des ornières du chemin
Pour les offrir à ceux que j'aime"
André Pieyre De Mandiargues


Tuteurs pour tomates amatrices de nombre transcendant ou de lettre grecque.


L'amiral était sec, maigre et noueux comme un marin ou un olivier.
Le général était gros, gras, pâle et rougeaud à la fois comme ... et bien comme un général.
La princesse conviait une fois par an les deux responsables, de sa flotte et de son armée de terre, afin de mettre au point la politique de défense pour l'année à venir. La princesse n'était pas belliqueuse mais certains de ses voisins si, et elle avait appris que "si vis pacem para bellum".
Elle les connaissait bien tous les deux et attendait, curieuse, les arguments qu'imaginait chaque année le général pour tenter d'augmenter son budget.

- "Majesté, je dois défendre contre vos ennemis une frontière terrestre longue de 1600 kms tandis que la frontière maritime du Royaume fait à peine la moitié moins. Il semblerait logique que l'Armée de Terre dispose de deux fois plus d'argent que la Marine.
- Il semblerait en effet. Mais d'où tenez-vous ces chiffres, mon Général ? s'enquit la princesse d'un ton affable.
- Je les ai calculés moi-même, votre Majesté.
- Oh vraiment ?
- Avec la carte ce n'était pas bien compliqué, Votre Altesse : le fleuve Ysalys, qui matérialise notre frontière Ouest est quasi rectiligne, et au Sud la frontière l'est tout à fait, depuis que votre Grand-Père a botté les fesses du Duc des Astries qui s'était aventuré au delà du 50e parallèle.
- Certes mais notre frontière maritime ? La côte est très découpée.
- J'ai estimé qu'elle pouvait être approchée par deux lignes droites, de la Baie des Trépassés jusqu'au Cap des Tempêtes, et de là au pied des Montagnes Bleues. Je suis certain qu'il ne faut pas rajouter plus d'une centaine de kms à cause de l'approximation faite.
- M'autorisez vous à vous prouver que c'est là une certitude très hasardeuse, mon Général ?
- Bien certainement, Votre Majesté.
- Merci. Voudriez-vous dessiner deux segments censément de 405 kms de longueur chacun ? Ce qui fait une longueur totale de 810 kms, à peu près votre estimation.
Découpez ensuite chaque segment en 3 parties égales et remplacez la partie médiane par les deux côtés du triangle équilatéral dont la base est justement cette partie médiane. Comme ceci.
Quelle est la longueur totale désormais, Général ?
- Voyons, cela fait _ _ _ _ _ _ _ _ .
- Exact. Reprenons chaque segment de notre dessin précédent et faisons lui subir la même transformation.
Quelle longueur a-t-on maintenant ?
- _ _ _ _ _ _ _ _ , calcula le Général en tirant la langue.
- recommençons encore une fois, Général ? Une dernière, je sens bien que vous commencez à peiner.
- Vous dessinez excellement. Et maintenant, on en est à combien de kms ?
- Si mes calculs sont exacts je dirais _ _ _ _ _ _ _ , Majesté.
- A votre avis, que devient la longueur totale si je continue indéfiniment à découper cette pseudo-côte ?
- Elle tend vers _ _ _ _ _ _ _ , soupira le Général.
- Très bien ! Ai-je un peu ébranlé vos certitudes quant à votre estimation de la longueur de notre façade maritime ?
- Oui, Majesté. Mais comment peut-on faire alors pour la calculer ?
- Je suis heureuse que vous posiez la question. Je ne vois qu'une solution, c'est de la mesurer directement, sur le terrain. Attendez-moi un moment.

La princesse s'absenta quelques minutes, qui parurent très inconfortables au général, inquiet. L'amiral lui regardait par la fenêtre, un fin sourire aux lèvres.
Elle revint avec un objet étrange et vieillot.

- Ceci est une chaine d'arpenteur. C'est l'outil idéal pour mesurer la longueur de nos côtes. Celle-ci est la plus ancienne connue et m'a été offerte par mon maitre de cartographie. J'y tiens beaucoup et je vous la confie à vous, Général, car je sais que vous en prendrez soin. Je vous prie de ne laisser personne d'autre l'utiliser.
- Vous voulez que ? moi ?! s'étouffa à moitié le Général.
- Mais bien sûr. Vous aviez raison, il serait injuste et inéquitable que je continue à donner le même budget à vous deux s'il y a une telle différence entre frontière terrestre et maritime. Je compte sur vous pour établir dans quelle proportion je dois modifier la répartition. Le plus tôt sera le mieux d'ailleurs. A partir d'après demain la météo annonce un temps stable et agréable.
- Mais je ne peux pas, Majesté, mes responsabilités ! l'Armée !
- J'y ai pensé, Général, ce sera une occasion parfaite de vérifier si votre chef d'Etat-Major est capable de vous remplacer si vous veniez à être blessé ou tué lors d'une guerre éventuelle. Il vaut mieux le tester en temps de paix, vous ne croyez pas ?
- Si, Majesté, gémit le Général, plus pâle maintenant que l'hermine du blason décorant son uniforme de cérémonie.
- Je vous laisse préparer vos affaires, n'oubliez pas la crême solaire, général.

Le général sortit d'un pas de somnambule pris de boisson.

- Vous avez été dure avec lui, remarqua en souriant l'amiral.
- Pas du tout ! Vous avez vu son état ? 5 ou 6 semaines de marche à pied au grand air lui feront perdre du poids et prendre des couleurs plus agréables à regarder. Il devrait me remercier plutôt, je lui ai donné 10 ans d'espérance de vie supplémentaire !
- S'il survit aux prochaines semaines, gloussa l'Amiral, si tant est qu'un amiral puisse glousser.
- Pffff. Il survivra, mon médecin l'accompagnera.
Et puis ça lui apprendra à réfléchir avant de parler. Doublement même car s'il avait réfléchi aujourd'hui il aurait remarqué que je l'avais bien escroqué avec ma démonstration.
- Comment cela ?
- Vos bateaux n'ont pas des jambes comme dans la chanson, que je sache ?
- Certes non.
- Alors ils ne batifolent pas sur les sentiers cotiers. Et la bande de mer que vos bateaux doivent surveiller et patrouiller est bien de la longueur qu'il a estimé au départ.
- Oh my God, vous n'êtes pas dure, vous êtes diabolique !
- Merci, je prends cela comme un compliment, venant de quelqu'un qui m'a fait croire à 12 ans qu'un autre que moi dans la vigie un jour de tempête provoquerait la rupture du mat à cause de son poids.
- Allons, allons, si je vous avais emmenée en mer par tempête vos parents m'auraient jeté aux requins avec un filet d'huile d'olive pour améliorer le gout. Ce devait être par vent de force 4-5, pas plus.
- Possible. Mais maintenant que je suis monarque c'est moi qui vous ordonnerai la prochaine fois de monter en haut du mat.
- A vos ordres, Princesse. Je suis curieux de vous voir en bas au gouvernail par un tel vent, après trois années sans naviguer.
- Ah... je vais peut-être y réfléchir dans ce cas. D'autant que je vous ai également prévu une occupation ces prochaines semaines.
- Mesurer le fond de la mer avec un mètre de couturière ?
- Tss tss, ne me faites pas regretter à l'avance l'immense honneur que je comptais vous offrir. J'ai pensé que nous pourrions appliquer à nous-mêmes le principe que nous venons d'appliquer au Général et tester si nous sommes indispensables ou si nos remplaçants prévus peuvent gérer les affaires courantes pendant que nous voguerions comme autrefois vers les Iles des Tortues Géantes.
- Je vois, cela n'aurait rien à voir avec le fait de se décharger quelques temps de nos responsabilités pour prendre des vacances ?
- Absolument pas, voyons, Amiral.
- Dans ce cas je remplirais mon devoir au mieux. Je vous signale toutefois que vous avez pris beaucoup de poids depuis la dernière fois que vous êtes montée à dos de tortues.
- J'avais moins de 15 ans ! goujat ! malotru ! matelot d'opérette, filez préparer le rafiot qui vous sert de vaisseau amiral avant que je décide que vous ferez le voyage à fond de cale.

L'amiral se dirigea en riant vers la porte, se retourna avant de sortir.

- ça s'appelle comment vos dessins-là ?
- cela a un très beau nom, marin inculte, cela s'appelle une fractale.

09 juillet 2008

vacance(s) de post(e)

Les vacances ne vont améliorer en rien l'usure ressentie par le blogueur après 3 années de plus ou moins bons et loyaux services mais je vais essayer de garder au moins le rythme d'un billet par semaine pour les quelques uns que ça embêterait de ne pas suivre les devenirs des héros locaux.

Les 3 héros se sont décidés, pour des raisons différentes et sans se consulter, à pratiquer la natation l'an prochain, en lieu et place de leurs activités ou non-activité précédentes.
Tels une fratrie de tortues marines.
Ils se seraient décidés avant la cloture des inscriptions de la fin juin que ça m'aurait arrangé mais c'est pas grave, je camperai devant le batiment idoine le 5 septembre prochain.

A la kermesse de son école, le plus jeune héros a décidé de tenir la buvette plutot que jouer aux jeux de son âge, peut-être parce que plonger le bras entier dans la bassine d'eau glacée pour récupérer une canette de co*ca, d'oran*gina ou d'i*ce-tea était une activité rafraichissante à plus d'un titre.

A la fête de leur collège, filsainé et ses deux potes avaient fui la foule pour trainer du côté des tables de ping-pong, tandis que fifille profitait de l'expo du club "argile" pour se faire une séance géante de son activité favorite.

Ce sont des gens bien, les adultes de ce collège. Non seulement ils se sont aperçus que fifille n'était pas intégrée dans cette classe, n'y avait pas d'ami(e) et n'y était pas heureuse, mais ils ont demandé des noms de copines avec qui fifille aimerait être en 5e, afin qu'elle se sente mieux dans cette prochaine classe.


Si ça vous amuse vous pouvez tenter de deviner quelles sont les oeuvres de fifille, celles de ses petites camarades, et celles de la prof, animatrice de cet atelier, à qui je tire également mon chapeau, ce qui ne peut pas faire de mal en ces temps de dénigrement des acteurs de l'education.

02 juillet 2008

L world

(le titre c'est pour attirer les foules croyant que ça va être seskuel alors que en fait non)

Pour le dernier conseil d'école à l'école élémentaire de mes enfants, la tradition depuis quelques années est de le faire suivre d'un repas convivial.

Comme l'a souligné la nouvelle directrice : "en stage de direction on nous a dit de ne surtout pas prévoir de boire un pot avec les parents".

C'est surement pour ça qu'on mange plutot.

Certes c'est vrai que c'est assez risqué, surtout en prévoyant de terminer le conseil d'école sur le sujet de la kermesse-fête de fin d'année et de qui doit s'y investir ?

les parents car c'est pour nos enfants ?
ou les instits car c'est leur école ? (et eux qui récupèrent les sous, ... mais pas pour les boire, pour nos enfants au bout du compte)
les deux sans doute, mais chaque groupe ayant le sentiment de s'investir plus que l'autre groupe, les tensions étaient palpables comme les fesses de Britney dans son short ridiculement petit.

Heureusement je fus hyper diplomate et aussi la perspective d'un bon repas ensuite a évité que ça dégénère en conflit du type Battlestar Galactica against bombardiers cylons.

Les jours précédents je m'étais longuement creusé la tête dans ma chaise longue pour trouver une idée de recette salée commençant par un L...
(les parents devaient emmener une recette salée en L et les enseignants une recette sucrée en L, c'est une instit qui avait choisi la lettre et elle a failli être lynchée par les deux camps tellement c'était une lettre casse-couille pour les recettes)

J'étais assez fier d'avoir trouvé à présenter une recette en L venue de ma grand-mère armé*nienne sans tricher, et j'ai été d'autant plus indigné quand une instit a proposé du "Lait aux oeufs", indignation que j'ai du hélas garder pour moi après avoir découvert qu'une parente d'élèves était venue avec des "Lardons en quiche" !

On est toujours trahi par son propre camp.

Les Légumes farcis à l'arm*énienne :

Ingrédients :

un demi concombre
une botte de persil
500 grs de viande hachée
un bol de riz rond
un oignon
grosses tomates
courgettes rondes
aubergine (graffiti par exemple pour la beauté des couleurs)
poivrons jaunes, orange ou violet (même remarque)

Note : le nombre de légumes et les quantités des autres ingrédients doivent être corrélés intelligemment, heureusement tous mes lecteurs sont intelligents.

faire revenir à la poele, du concombre, des oignons et du persil, puis ajouter de la viande hachée, et du riz rond à la fin.
Vider les légumes à la cuillere, et mélanger avec les ingrédients précédents.
Reremplir les légumes avec la farce et les déposer délicatement dans l'autocuiseur ou la cocotte sur un fond d'huile d'olive.
Faire chauffer le temps nécessaire habituel pour les légumes en question (15 minutes à l'autocuiseur, par exemple)
Mangez.

Edit vespéral tardif :
On se sent tous un peu plus libre maintenant qu'Ingrid Betancourt l'est.
"La liberté est un bagne aussi longtemps qu'un seul homme est asservi sur la terre". A. Camus.

25 juin 2008

Rallye de Monte-Carlo dans le Poitou

L'année dernière j'avais ouvert de grands yeux (bordés de longs et beaux cils) étonnés, en apprenant que nous étions conviés avec la chair de notre chair sous les ors de la République afin qu'il y reçoive, avec ses 2 complices habituels, un prix du rallye latin, étonnés parce que :

1.a : je ne savais pas qu'il concourait à quelque chose.
1.b : je ne savais pas qu'il était si brillant en latin.
1.c : je croyais que les rallyes c'était des courses de ouatures, ou à la rigueur des rencontres ludiques entre gens bien nés pour qu'ils s'apparient entre eux, jusqu'à obtention de gênes létaux.

Un homme averti n'en vaut pas toujours deux car cette année en apprenant la même nouvelle j'ai encore ouvert de grands yeux pleins de cils, parce que :

2.a : je ne savais toujours pas qu'ils concouraient.
2.b : ça fait plusieurs mois qu'il ne fiche visiblement plus rien (au point que ça a finit par se voir aussi sur son bulletin trimestriel), entre les voyages en Allemagne, en Italie, la réception d'un allemand, et l'addiction à l'ordinateur.
2.c : je pensais que c'était un coup de chance qui ne se reproduirait pas, l'an dernier.

J'ai plusieurs hypothèses explicatives que je vous livre sans trier :

3.a : les rallyes latins il suffit de participer pour gagner, un peu comme la baisse du pouvoir d'achat.
3.b : ce sont les deux autres qui ont bossé pour trois, pendant que filsainé jouait à Rome total war sur l'ordi familial.
3.c : jouer à Rome total war lui a appris des choses qui se sont révélées très utiles pour remporter le rallye latin 2008.

En tout cas ils ont remporté un prix départemental à nouveau, et le second prix académique si j'ai tout suivi mais c'est pas sûr, et comme ça tourne sur l'académie c'est le conseil général des Deux-Sèvres qui s'est chargé cette fois de recevoir les impétrants.

Puisque je devais tripatouiller la photo pour rendre tout ça anonyme j'en ai profité pour rendre le maitre de cérémonie plus cérémonieux d'apparence, j'espère qu'il me le pardonnera s'il passe par là.

Il faut dire que contrairement au salon d'apparat de la préfecture de la Vienne l'an dernier, cette année c'était dans une salle banale à pleurer, des néons rectangulaires comme on n'en fait plus que dans les établissements scolaires publics, éclairant des murs nus et aussi tristes que le regard de sarko quand on refuse de lui serrer la pogne.
Heureusement que les prix étaient plus à la hauteur de l'évènement, de chouettes BD éducatives que même tirouquin reste plongé des heures dessus à essayer de comprendre, somptueusement dédicacées en plus.
De filsainé on a eu ce seul jugement sur son après-midi : "les gateaux c'était encore plus nul que l'an dernier".
Message transmis aux conseillers généraux des Deux-Sèvres : "si vous voulez impressionner favorablement la jeunesse locale, évitez de lésiner sur les petits-fours, et pour les salles de réception prenez exemple sur ce qu'a fait le conseil général de la Vienne."

18 juin 2008

A la question

En attendant un éventuel récit circonstancié de ma descente mouvementée mais enchanteresse de la Vézère durant 2 fois 3 heures, un petit billet paresseux dont l'occasion m'est fournie par stefbsl et cahuette.
J'ai peut-être une réputation de gourmand à voir le questionnaire identique qu'elles m'ont transmis :

1) Les aliments que vous n'aimez pas : la réglisse, tout ce qui est au café (de la boisson au tiramisu), les champignons.

2) Vos 3 aliments favoris : les pommes de terre, le chocolat, les iles flottantes (en supposant que ça puisse être considéré comme aliment)

3) Votre recette favorite : mon clafoutis pommes-poires

4) Votre boisson de prédilection : le co*ca-cola, malheureusement

5) Le plat que vous rêvez de réaliser mais que vous n'avez pas encore réalisé : un fraisier peut-être.

6) Votre meilleur souvenir culinaire : bizarre la question, le meilleur souvenir culinaire ça veut dire le meilleur souvenir en tant que cuistot ou en tant que consommateur ?
on va dire en tant que consommateur, je dirais alors que c'est le buffet de desserts (à volonté of course) du resto du Pa*rk Pla*za Hotel sur le site du futu*roscope. Je me sentais un peu comme Charlie invité à la chocolaterie. J'y aurais bien passé la journée et la nuit à tout goûter.

Finalement je dois être un peu gourmand.

Il y en a une autre qui doit me juger tel, c'est mademoiselle ma Fille.
Pour la fête des papas elle m'a offert une jolie et appétissante oeuvre d'art fabriquée à son club "argile et pâte à sel" du vendredi midi, en me disant :
"voila pour toi mon pauvre papa, tu auras eu au moins un gâteau pour la fête des pères, même si celui là ne se mange pas".
Comme elle est sympa, elle n'a pas ajouté qu'un gâteau en argile c'est aussi bien pour moi qui suis assez gras comme ça.