29 mai 2006

happy birthday à mon blog

ni gateau, ni bougies, ni cadeaux, mais le coeur y est.
parfois envahissant, ce blog m'a permis de découvrir d'autres gens et de m'amuser avec les mots et les images.
Ces derniers temps j'ai l'impression d'avoir fait le tour de ce que je peux faire avec, compte-tenu des limites et censures que je lui impose, et d'être condamné à me répéter plus ou moins.
ce pourrait être tentant d'arrêter le jour de ce 1er anniversaire, mais ça fait trop mélodramatique... les lecteurs qui s'émeuvent et me supplient de continuer, ou pas du tout, ce qui serait pire pour mon ego !
aussi je continue, à un rythme un peu plus soutenu que zébue mais moins prolifique que miss lulu.

Tirouquin devient rationnel, il dit moins de drôles de choses étranges, venues d'on ne sait où.

tirouquin : - tu es vieux, toi ?
papa : - un peu. C'est quoi être vieux ?
tirouquin : - c'est être tout moche.
papa : - tu trouves que je suis moche ?
tirouquin : - oh non, tu es très beau.
(j'en profite, ça non plus ça ne durera pas)

Je vous rassure, il a encore des idées bizarres.


26 mai 2006

exploitons nos enfants, ils nous le rendent bien

l'inspiration est dégringolée à un niveau proche du néant...
j'en regretterais presque les questionnaires (j'ai dit presque, si vous en avez, gardez-les !)
pour lutter contre l'ennui, j'exploite mes enfants :
le petit est facile à exploiter, il suffit de lui dire "tu as envie de laver la voiture ?", il se précipite et ne se fait même pas payer.



seul problème, soit la voiture est trop grande, soit il est trop petit.

Les plus grands justement sont plus malins, celle de 10 ans va même jusqu'à imaginer des ruses dignes des fonctionnaires coincés dans un bureau.
Fifille c'est quand elle est à son bureau, apparemment coincée pour faire ses devoirs, qu'elle a développé une arme fatale : le tiroir terrain de jeu playmobil.



Il n'y a que le refermer et paraitre absorbée par ses divisions dès qu'on entend le pas éléphantesque de son père dans l'escalier.

21 mai 2006

dix onze douze dans mon panier rouge

Nous avons cueilli les premières cerises aujourd'hui, comme chaque année en fêtant l'anniversaire de fils ainé.

Tout petit on l'appelait mimi, voire pti mimi.
Il aimait les tracteurs et les bulldozers, et pouvait regarder un chantier bien plus longtemps que ma patience ne pouvait le supporter.





Il aimait aussi pousser sa poussette avec sa petite copine d'alors (il n'en a plus eu depuis, ni de poussette, ni de petite copine), farfouiller dans la cuvette des wc...

Plus grand on l'appelait toinou, il aimait les dinosaures, les chevaliers et les chateaux forts.

Maintenant on l'appelle Ant*oine, sauf tirouquin qui l'appelle Antoi*nette et se fait appeler Clémen*tine en retour, et il aime les livres et les cartes magic, d'ailleurs c'est ce qu'il a reçu en cadeaux, des livres et des cartes magic, ainsi que de l'argent avec lequel je prends les paris qu'il va acheter des cartes magic et des livres.
Il a 12 ans et se coupe les cheveux en cachette parce qu'ils bouclent, se croit moche quoi qu'on lui dise, est intéressé par les filles mais les regarde de (très) loin, s'imaginant apparemment qu'elles ne sont séduites que par les machos baraqués.
Pas facile d'être un garçon.
Cet après-midi ça ne l'a pas empêché de bien s'amuser avec ses 3 meilleurs copains, des garçons qui lui ressemblent.

20 mai 2006

mésanges, dessins et mathématiques


Eux dont la présence était si bruyante, ils sont partis sans un bruit et depuis le jardin est silencieux.

Peut-être un de ceux qui sont nés ici se souviendront de l'endroit l'année prochaine quand ils voudront devenir parents à leur tour.


Le retour de la théorie des graphes :

Certains d'entre nous se sont amusés, enfants, à chercher comment dessiner cette petite maison sans soulever le crayon de la feuille et sans repasser 2 fois sur un même trait.
Pendant un cours soporifique par exemple. Peut-être même un cours de maths.
Et bien nous faisions des maths sans le savoir.

Transformons la petite maison en graphe : 4 sommets, 7 arêtes
2 sommets pairs, 2 sommets impairs



On a déjà vu qu'il n'était pas possible de trouver un circuit fermé, mais si on ne s'oblige pas à revenir au point de départ ?
C'est encore Euler qui fournit la réponse.
Si un graphe ne possède pas plus de 2 sommets impairs, c'est bon, on peut parcourir le graphe, sans repasser sur une arête et sans lever le crayon.

Si on a compris le raisonnement expliqué pour les ponts de P. et tirouquin en promenade, on comprend sans trop de mal pourquoi un sommet impair ne peut être que point de départ ou d'arrivée du chemin, et donc pourquoi à partir de 3 sommets impairs ce n'est plus possible.
Ainsi donc la petite maison peut être dessinée d'un seul geste mais en partant ou arrivant des sommets 1 et 4, par exemple 1-2-3-1-4-2-3-4.




Grâce à Euler on peut donc savoir avant d'essayer s'il est possible de dessiner cette fleur sans lever le crayon et s'il faut partir et arriver de points particuliers.

A votre avis ?

17 mai 2006

de Di*nan à St Ma*lo par le GR*34 C (3e jour)


Il fallait bien que cela arrive, la pluie nous a tenu compagnie pour la dernière étape, sauf dans les entrailles du barrage de la Ran*ce.
Par chance il s'agissait de la plus courte des étapes, à peine 8 kms.
Une pluie patiente ©, conjuguée à une brume de mer obstinée ©, ont rendu la vue et les photos limitées à leur plus simple expression.
(toutes deux sont des marques déposées par le conseil régional de Bretagne)

La visite de l'intérieur de l'usine marémotrice se résume à un aperçu flou des turbines, et une exposition en forme d'ode à la gloire d'EDF et des énergies renouvelables, ce qui prête franchement à sourire, même Anitta n'osera pas me contredire sur ce point.

Après plus de 2 jours sur la rive gauche, nous abordions enfin la rive droite de la Ran*ce. De manière surprenante, il y avait d'abord toute une zone sauvage et déserte, puis une grêve du même genre,

et ce jusqu'au moment d'apercevoir (difficilement) la Tour Solidor, défendant l'accès de St Malo par le sud.



Bien que connaissant par coeur, nous nous sommes promenés l'après-midi intra-muros (l'intérieur des remparts), nous avons assisté à la principale attraction touristique (mais au sens où ce sont les touristes l'attraction) de la ville,

à savoir le spectacle des distraits qui se laissent piéger par la marée montante sur le Grand Bé, île la moitié du temps, et dernière demeure de Chateaubriand, que ça fait peut-être sourire aussi.

Le lendemain matin nous avons retraversé l'estuaire, mais en bateau cette fois, la navette St Malo-Dinard, l'occasion d'admirer d'un seul regard la cité fortifiée en la quittant, puis une fois à terre et à pieds de remonter cette fois la Rance de Dinard au barrage.
Il faut croire que nous aimons ça car nous avons retraversé encore le barrage pour regagner encore St Malo, ou plutôt St Servan, son faubourg.
A 24h d'intervalle les mêmes paysages d'abord plongés dans la brume puis éclatants de soleil :



Le surlendemain nous visitions Dinard.
Le mauvais gout est une des choses les mieux partagées au monde -j'ai également prévu un album photo en ligne spécifique maisons de Bretagne pour en témoigner- mais c'est à Dinard que le mauvais gout atteint (parfois) au grandiose.

De là nous prîmes le car pour Dinan retrouver notre voiture qui nous attendait sagement.

16 mai 2006

de Di*nan à St Ma*lo par le GR*34 C (2e jour)



à nouveau 18 kms environ, un temps toujours agréable, ni trop chaud ni trop froid, et sans pluie.
pas de chien, une ou deux erreurs de direction, des paysages immobiles où quelques oiseaux vaquent à de mystérieuses occupations,



des labyrinthes d'eau et d'herbes dessinés par la nature, des moulins à marée en ruine, des forêts d'arbres et de fougères, des îles où on aimerait construire une maison



mais trop d'images à montrer, je ferai un album où les plus motivés d'entre vous pourront voir presque tout ce que nous avons vu nous-mêmes.

Clin d'oeil à mes jeunes détractrices préférées, j'ai même aperçu un père encore plus indigne que moi, qui envoyait tout en haut du mat un de ses enfants terrorisé dont on en entendait la plainte jusqu'au rivage...



En fin d'après-midi on voyait le barrage et l'usine marémotrice de la Ran*ce, on traversait un petit bout de paradis fait d'un tapis de milliers de fleurs



Le soir nous trouvait dans l'aile d'une petite Malouinière de ville, où des chambres d'hôtes avaient été superbement aménagées et décorées.
Pour une fois je serai ravi que des gens arrivent ici grâce à google, en tapant "M et Mme Duault La Richardais" par exemple, afin de leur conseiller l'endroit et l'hotesse adorable, aux petits soins pour ses hôtes, leur offrant des petits déjeuners délicieux de muffins faits par elle-même, de même que ses confitures.



Elle m'a donné envie de l'imiter, tant elle avait l'air d'avoir trouvé la solution pour être auprès de ses 3 enfants, sans s'enfermer et se couper du monde mais au contraire en faisant entrer le monde entier chez elle.

12 mai 2006

de Di*nan à St Ma*lo par le GR*34 C (1er jour)


18 kms, un sac à dos un peu trop lourd, fleurant bon l'amateurisme, mais le temps en Bretagne est relativement changeant et incertain (doux euphémisme) alors faut prévoir toute une garde-robe.

Marcher prend du temps, c'est son principal inconvénient (arrivée après 19h ce premier jour, pour cause de retards à l'allumage) mais aussi son principal avantage.
On a le temps de voir tout ce qu'il y a voir (ce qui est franchement ennuyeux dans les endroits où il n'y a rien à voir mais sur cette randonnée ce n'était pas souvent le cas)

On peut aussi croire que ça supprime les surprises mais ce serait un tort : même à pieds parfois le paysage se transforme d'un seul coup .
Au début la Ran*ce est une rivière (bon d'accord un fleuve cotier) très banale, avec ses rives bien droites, ses roseaux et plantes aimant l'eau, puis son talus avec son herbe bien verte et derrière encore ses arbres de bord de rivières.




Brusquement les rives s'éloignent, on se croirait au bord d'un lac ou d'un estuaire, l'horizon s'écarte et se perd on ne sait où, puis tout aussi soudainement les rives se rapprochent à nouveau, c'est à nouveau une rivière.



Mais une rivière avec un port et des bateaux, et une écluse au point où les rives sont le plus resserrées.

On dépasse l'écluse et de l'autre côté ce n'est plus la même rivière ni le même paysage : l'eau est grise boueuse, les rives sont des vasières allant du gris au brun qui rappellent les abers du Finisterre. Le vert de la vie a quasiment disparu, le minéral a pris sa place.
L'odeur elle-même est celle de la mer, une odeur de vase et de mollusques pourrissants.
Les cabanes sur pilotis se plantent les pattes dans la vase avec un air vaguement dégouté.



Le balisage est parfois légèrement incompréhensible.
Parfois il est clair mais un agriculteur mécontent que le sentier longe son champ laboure les deux, le champ et le sentier, et on perd un certain temps à se demander où ce dernier a disparu.



Parfois on sait à peu près où il va : il passe entre 2 maisons qui forment un défilé étroit, comme à Roncevaux. Et comme à Roncevaux l'ennemi s'est embusqué, 2 chiens très énervés, on s'engage quand même dans le défilé, à cause de la barrière entre nous et les chiens, barriere qui s'arrête un peu plus loin, par souci d'économie sans doute, ou pour permettre au chien le plus agressif de sauter sur le chemin.
retraite précipitée sur des positions préparées à l'avance, sonnerie à la porte des proprios, vaine, et puis l'idée avec un grand I.
(pas de moi, l'idée, la seule pensée qui me vient
en présence d'un cabot aboyeur c'est un regret vague de ne pas avoir un fusil à canon scié sous la main)

"sors le paquet de LU " dit-elle.

Après ça le chien nous aurait ouvert la porte pour qu'on dévalise la baraque de ses maitres tellement il nous trouvait sympathique.
(conseils aux randonneurs : toujours emporter dans son sac à dos un paquet de véritable petit beurre de LU. pas pour manger soi-même c'est franchement pas bon, mais les molosses bretons aiment ça)


Le temps des pique-nique, des siestes et des gouters, sans compter les impondérables précités, et un ruisseau à traverser sans pont, le jour crépusculait. Encore une pointe à contourner, une anse, et puis une grosse côte et enfin le manoir-hotel de La Rigour*daine, et sa baignoire dont je profitais 2 fois tellement c'était bon.


à suivre

10 mai 2006

petit à petit l'oiseau fait son nid

petit à petit l'oisillon grandit

à leur image j'ai décidé de faire des petits billets de blog, plutot que d'attendre en vain d'avoir assez de courage pour en faire des grands et ambitieux.

Presque 3 semaines que ça concertise à grands bruits dans le nichoir de fifille.
J'ai attendu, attendu
Je me suis longtemps contenté d'observer les allées et venues des parents mésanges en comptant les intervalles entre deux passages, la durée du passage dans le nid, et je vous livre les résultats.

temps moyen entre 2 apports de nourriture aux oisillons : 2 minutes (avec deux parents nourriciers)

temps moyen dans le nichoir pour nourrir un affamé : 8 secondes


Les familles monoparentales chez les mésanges sont foutues, à mon avis.

C'est difficile de distinguer le papa de la maman, malgré tout j'ai constaté une différence d'approche du nichoir.

L'un des parents est plus prudent que l'autre, bien que tous les deux procèdent à peu près de la même manière :
Il se pose sur une branche haute et éloignée, inspecte les parages, redécolle pour une branche plus basse et plus proche, recommence le même manège 1 fois de plus pour l'un et 2 ou 3 fois de plus pour l'autre.


Finit par se poser sur le bord du trou, accomplit une dernière inspection des alentours, pénêtre dans le nichoir où il est accueilli par une explosion de pépiements frénétiques.
Il livre la pizza anchois-asticot et repart ainsi : passe la tête par le trou pour jeter un oeil puis s'éjecte comme une fusée et fonce tout droit et loin.

Au bruit infernal produit on estimait la contenance du nid à 3 ou 4 oisillons mésanges.
Lorsque je décidais de risquer l'inspection pendant une des brêves absences parentales et de prendre des photos, j'étais presque aussi surpris et pétrifié que les (plus très) bébés mésanges : ils étaient 8 entassés et une demande HLM pour un F4 au moins s'imposerait :




J'ai attendu ensuite un peu inquiet, mais bien que forts mécontents lorsqu'ils m'ont vu dans l'arbre, les parents mésanges ont repris leur ballet incessant.

06 mai 2006

en attendant mieux...

De toute évidence, à lire vos commentaires, ce n'est pas moi qui vous manque mais tirouquin alors je vous donne quelques nouvelles de lui.
Pendant les vacances il a perdu successivement :
1/ son frère dans un tgv qui s'éloignait sous ses yeux humides vers l'horizon lointain
2/ses deux parents partis en voiture pour randonner à pieds (oui on manque de logique dans la famille, parfois)
3/sa soeur, enlevée quelques jours plus tard par un oncle pour aller gagatiser pouponner un petit sien cousin de 1 an.

Il a eu la chance qu'à Lyon où était grandfrère, il y a free et le téléphone gratuit ce qui fit que les coups de téléphone se succédaient quasi tous les jours.
Dès le premier tirouquin lui demanda avec une franchise désarmante :

"tu es malheureux aussi ?
" et autres "tu me manques beaucoup".

(grand frère n'était pas le moins du monde malheureux, il avait ma mère pour lui tout seul, il a joué avec ses cousins et cousines, il est allé voir astérix et les vikings , et revoir l'age des glaces 2, il a visité des villages médiévaux comme Pérouges, des sites gallo-romains comme St Romain en Gal, et fait aussi autant d'ordinateur qu'il voulait.)

D'après son grand-père qui se moque et le taquine cruellement vingt fois par jour, tirouquin est pétochard.
(ce doit signifier froussard en patois concarnesque)

Quand ils vont à la mer et que la marée montante recouvre le passage par lequel ils sont arrivés, tirouquin est très inquiet et ne se rassure que lorsque il a vu de ses propres yeux qu'il y a une autre issue sous forme d'escalier.

Quand son grand-père gare sa voiture sur un parking de plage prévenant par affichage que le parking est fermé par une barrière à 17h30 jusqu'au lendemain, tirouquin n'a de cesse d'avoir envoyé son grand-père ressortir la voiture du parking quand l'heure fatidique approche, en tentant de l'émouvoir par des déchirants

"je veux revoir ma famille un jourrrrr"

Je sais pas ce que vous en pensez mais il me semble que mon tirouquin est juste prudent.

Lorsque le TGV a rapporté à la nuit tombante sur la gare sinistre de St Pierre des Corps son grand frère à Tirouquin, ce dernier l'a entouré de ses bras en lui assurant qu'il ne le laisserait plus jamais repartir et s'attacherait à lui pour toujours avec une corde ou un truc du genre, je n'ai pas immortalisé la scène en la filmant, elle était trop dure pour un blog tout public.

à la place une scène plus supportable, sauf pour les crevettes et méduses qui pourraient en être les spectatrices :
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D'un autre côté il n'attrape rien et même s'il attrapait quelque chose il n'aurait jamais l'idée saugrenue de le manger, il ne mange que des spaghettis bolognaises, et d'une manière relativement originale, puisque sous forme de tartines de pain de spaghettis.






NB : je n'ai pas résolu mon problème d'ordinateur, je l'ai contourné, ce qui est une pratique courante chez moi, de même que reculer pour mieux sauter, faire mes devoirs le dos au mur, et fourrer ma tête dans un trou pour ne pas voir les ennuis (comme bellzouzou et les autres autruches)

04 mai 2006

pause forcée

mon ordinateur à la maison est en carafe, ce n'est peut-etre pas une maladie grave ni incurable mais je suis très mauvais médecin informatique, alors il faudra sans doute attendre un certain temps avant de lire et voir nos périples de vacances, ou toutes autres péripéties familiales.
Je pourrais bloguer depuis la fac comme en ce moment mais sans photos ou vidéos à montrer je ne me sens pas trop capable de remplir mon blog de manière un minimum intéressante avec que des mots à vous offrir.
profitez bien du soleil

01 mai 2006

Heureux qui comme bla bla

Les oeufs de mésange ont lâchement profité de notre absence pour éclore au calme, comme des piaillements juvéniles en provenance du nichoir tendent à le prouver.
J'hésite à aller les regarder et photographier, déjà que j'avais pas mal agacé la mère mésange lorsqu'elle couvait et que je voulais apercevoir les oeufs, ce que je n'avais même pas réussi à faire, d'ailleurs.

On a mis 2 jours et demi à récupérer la notre de nichée, éparpillée chez des oncles, tantes, grands-parents, etc...
Mais on les a retrouvés plus ou moins sains et saufs, avec plus ou moins de grand plaisir, et ramenés à bon port à P. (bien que la mer soit assez loin et les ports aussi)

On a fini les devoirs ce matin, tout le monde est prêt pour demain (sauf moi qui n'avait pas jeté le moindre regard à ma bal pro et où je viens de découvrir un peu tard qu'on m'avait confié une tâche à accomplir pour le vendredi 30 avril, mes collègues ne doivent pas savoir ce que recouvre le concept de vacances)

J'ai des centaines de photos de notre randonnée sur le GR34c dont je ne sais pas très bien quoi faire, quelques anecdotes aussi, et même plus d'ampoules au pied. Je raconterai peut-être ce soir ou demain...

Tout avait commencé sous des auspices favorables, dès notre arrivée en Petite Bretagne, samedi après-midi il y a presque 10 jours, la plage, les rochers et la mer de Conc. s'illuminaient sous un chaud soleil
(et en plus j'ai réalisé qu'on pouvait mettre des images sous blogger sans les héberger ailleurs, enfin surtout grâce à un commentateur passant par là, je suis vraiment trop nul fort quand même)






à suivre notre périple en version moins ensoleillée...