30 juillet 2005

si Paris m'était conté

ça ne va plus du tout !
la fréquentation de ce blog va tomber en dessous de 10 visiteurs par jour en comptant les gens perturbés qui arrivent sur mon blog en demandant à google des requêtes aussi stupéfiantes que "je caressais les seins de ma mère". (Google doit être un peu perturbé aussi pour envoyer ces pauvres gens ici, certes je suis en ce moment même chez ma mère mais ça s'arrête là, d'ailleurs elle m'a même pas allaité, me semble-t-il).

afin de limiter l'hémorragie de visiteurs, je pensais pratiquer l'effet d'annonce à la Sarko, et surtout parler chaque jour même quand je n'ai rien à dire, sport dans lequel le petit nicolas est passé maître mais en vrai je sais pas si j'ai un tel talent.

Tout de même je peux vous annoncer dans les prochaines livraisons :

- des photos de mes blessures gagnées valeureusement au saut de Tarzan de l'accrobranche de Bruyeres le chatel (comme nom ça vaut pas le pont d'Arcole ou Austerlitz mais qu'y puis-je ?)

- pas de photos de la tour eiffel (tout le monde connait), ni même de l'orage pris sur la gueule à la Villette (photographier en courant bof), ni des grands appartements à Versailles (impossible de prendre quoi que ce soit en photo sans avoir dans le cadre des bras tendus avec des appareils photos et des camescopes au bout)

- pour les récits, j'hésite entre celui de la recherche infructueuse de macdo à proximité de la tour eiffel et du trocadéro, recherche qui s'est terminée par le quick à côté de la cité des sciences et de l'industrie, celui des idées farfelues de tirouquin à lyon, affirmant sur le balcon de ma mère au septieme étage qu'il allait se suicider, puis le lendemain en forêt sous l'orage qu'il ne voulait pas mourir, et entre les deux que j'étais mort, alors qu'on jouait juste à ce que j'aurais été un agent double et les 6 enfants présents des agents du MI6, comme dans la série d'anthony horowitz, "Alex Rider, 14 ans, espion malgré lui", best-seller familial de la fin juillet, avec la série d'Erik L'Homme,"le livre des étoiles", mais si je veux bien m'écorcher les jambes dans les ronces pour jouer l'agent secret, je me refuse à prononcer avec eux des formules magiques ridicules dans le jardin de mon père.

En tout cas si j'étais une plante, avec tout ce qu'il m'est tombé d'eau dessus depuis que j'ai quitté le poitou sec et aride, je pourrais jouer au basket comme pivot en NBA.

25 juillet 2005

questionnaire à choix unique

Hier soir :

Mother : je te dis au revoir maintenant, parce que tu dormiras encore quand je partirais demain matin.
Tirouquin : pour la vie ? (voix interrogative et curieuse sur le ton de "ça existe les lions ?")
Mother : non, pour la semaine !

Pour la dite semaine, j'avais 2 options :

option A : rester à P., glander entre mon lit, mon livre et l'ordi, en laissant les gamins jouer dans la maison et le jardin et grignoter à toute heure devant la télé.

option B : les emmener à Paris, puis à Lyon, leur faire visiter des trucs, les amener dans des parcs de jeux, leur faire faire de l'accrobranche, risquer de les perdre dans le métro, finir de me casser le dos.

Personne ne va le croire mais j'ai pris l'option B.
Je dois être fou ou masochiste.
Je me ferai soigner à mon retour.

Jadis...

Il y a 4 ou 5 ans, je savais encore écrire comme cela :

A propos de Crossing guard de Sean Penn :

un film qui prend aux tripes quand on a soi-même une petite fille, une petite fille avec des cheveux d'or fin, un rire de diablotin, l'innocence d'un ptit lapin - un bout de quelque chose en soie et en étoile, avec un tendre goût sucré, qui parle et qui pleure tout seul, qui tend les bras pour qu'on la porte, comme si les piles étaient usées, avec du feu tout noir dans le regard, et du cristal dans la gorge quand on la taquine, une petite fille avec des petits poings en colère, avec des rêves sous les paupières, avec un front qui dit non, un modèle réduit mal monté, qui se cogne partout, glisse sur les parquets, dégringole des chaises, avec des tempes si fragiles, bêtement à hauteur des coins de table, avec des questions farfelues, des réponses biscornues, et qui cause comme les poêtes aimeraient écrire
une petite luciole avec des moustaches de chat qui aurait mangé du chocolat, avec des cils brillant comme les ailes des libellules, des quenottes blanches comme des plumes, des chairs rondes comme des ballons de fête et des os pâles comme des dinosaures.



Maintenant, après 4 ans à jouer de l'humour et de la dérision sur des forums et mon clavier, je ne sais plus faire, ou bien je n'oserais plus, par peur du ridicule.
Pourtant j'aimais bien, et si parfois je ne comprenais même pas ce que j'écrivais,

leur envol est une explosion d'arc-en-ciel, la terre se dénude et se déchire
et il est cinq heures au manteau des neiges et d'écarlate

la terre seule se penche sur le ciel et la chute de l'air sur l'esprit murmure des pensées aux images du vent

ce n'était jamais grave car je n'avais pas d'autre lecteur que moi-même et j'étais très bon public.

Dorénavant je la regarde en silence, ma toute petite Muse

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James Joyce again

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"Une jeune fille se tenait devant lui, debout dans le ruisseau - seule et tranquille, regardant vers le large. On eut dit un être transformé par magie en un oiseau de mer, étrange et beau. Ses jambes nues, longues et fines, étaient délicates comme celles d'un ibis, et immaculées sauf à l'endroit où un ruban d'algue couleur d'émeraude s'était incrusté à la manière d'un signe sur la chair…"

James Joyce (traduit par ? )

23 juillet 2005

choc de cultures

On a juste participé à un pique-nique de quartier, avec les familles accueillant un groupe de jeunes et de leurs enseignants, venus du Maroc en échange culturel, et invité pour le mercredi suivant deux professeurs d'histoire-géographie marocaines à dîner.
L'une est venue avec une jolie housse de coussin et l'autre avec un magnifique porte-quelque chose (?) en forme de clef :

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qu'elles n'ont pas trouvé au supermarché du coin.
Donc elles sont venues avec des cadeaux à distribuer, aux gens qui les hébergeraient, et même aux inconnus imprévus qui les inviteraient simplement à manger de la dinde avec une sauce curry-lait de coco et du riz complet.
Je fais jamais ça quand je vais à l'étranger.
La honte.
Heureusement j'y vais pas souvent.



Jeudi soir nous sommes allés fêter en famille à la crêperie, en terrasse, la destruction de la notre, de terrasse.
Sur la principale place touristique de la ville de P., mes enfants pas patients pour deux sous au restaurant, ont donné un spectacle de rue gratuit.

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22 juillet 2005

lundi, the end

Par hasard j'ai plusieurs amies travaillant dans des IME. (Les IME sont des endroits retirés où l'Etat cache les enfants qu'il ne veut pas montrer).
Les lundis, avec 2 d'entre elles, et une collègue à elles, après leur travail, on squatte le gymnase de leur IME pour faire du sport, plus ou moins. Et papoter, plutôt plus que moins.
Pour le dernier lundi de l'année, elles avaient décidé qu'on ferait un picnic vespéral à la suite, avec conjoints et enfants.
Une bonne idée pour oublier un temps ma terrasse inoxydable, inaltérable et presque indestructible.
Les miens d'enfants ont découvert, épatés, les supers équipements que l'Etat paye aux enfants de l'IME pour apaiser sa conscience.







Pendant que les adultes jouaient au badminton. En double mixte.
Ma partenaire me laissant attraper presque tous les volants par courtoisie, je lui dis "si tu peux atteindre le volant, n'hésite pas, prends-le sans me demander la permission".
Ce qu'elle fit juste après. Enfin je ne sais pas si elle a touché le volant mais elle ne m'a pas raté la tête.



Je sais bien qu'à mon âge, et nanti d'une compagne, de trois enfants, d'un cochon d'inde, il n'est plus question de séduire, mais je n'ai pas non plus besoin d'une affreuse cicatrice sur la figure.
Si encore elle ressemblait à celle d'Harry Potter, je dis pas.

A 23h quand il fallut rentrer chez nous et abandonner le merveilleux trempoline, Tirouquin pleurait comme Adam et Eve jetés hors du jardin d'Eden par l'ire divine.
Il s'est consolé en décidant que quand j'irais faire ma gym, il m'accompagnerait.

lundi, épisode 2

C'est triste à dire mais la matière vivante on s'en débarasse plus facilement que la matière inerte.
L'arbre a résisté moins d'une heure, la dalle de béton a lutté 2 jours et demi pour sa survie et m'a laissé le dos en miettes.
Et encore elle n'est pas encore revenue à la terre et l'herbe ne reprendra pas possession de cette surface avant de longs mois.
La vie est bien plus longue à faire renaitre qu'à faire disparaitre.
fin de l'intermède philosophique.

Bon faut dire qu'on s'y est mal pris, et ça date pas de lundi. (voir des notes précédentes)
La masse et la barre à mine auraient pu être des bonnes idées, si les prédécesseurs n'avaient pas été des fous à lier résolus à construire une terrasse (moche) faite pour durer plus longtemps que Gizeh, Chéops et un abri anti-atomique suisse.

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Contrairement aux apparences ce ne sont pas les enfants qui s'y sont collés, et il a fallu 2-3 heures pour arriver à la première photo, 2-3 heures de plus pour la seconde.

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C'est surtout mon père qui a fait cette partie là, parce que moi au bout de 2 heures, j'avais suffisamment d'ampoules aux mains pour éclairer le stade de France.
Evidemment il s'est gaussé comme autrefois de mes mains fragiles d'intello et je l'ai laissé dire, car à son âge les plaisirs sont rares.

Tant pis pour le suspense, je raconte la fin : j'ai cassé ma tire-lire et le mercredi je suis allé louer ça :

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La dalle de béton s'est rendue, non sans combattre, et non sans prévoir une flêche de Parthe, qui m'a atteint dans le dos, un jour après le transport avec mes petits bras de ce tas là :



ça m'apprendra à oublier que je ne suis qu'un intello.

20 juillet 2005

lundi, épisode I

Oui je sais, j'accumule du retard.
Logiquement j'aurais du vous raconter hier ma journée d'avant-hier galère et riche en épiphénomènes divers, variés et éventuellement risibles.
Mais ça fait quelques jours déjà que je ne suis pas très content de ce que j'écris (ou montre) sur ce blog, ou de la manière, ou du style.
Et c'est justement le moment que choisit une (sympathique au demeurant) lectrice pour me dire en commentaire (et en gros) que j'ai fait des progrès, que je prends de l'aisance dans l'écriture, que ça devient joli...
Y en a un de nous deux qui se fourvoie !?!
ou peut-être pas. Je ne sais pas.
Je vais continuer d'écrire comme ça pour le moment.

Les femmes ne renoncent jamais. Ma compagne a contourné mon hostilité légitime et légendaire au changement pour le changement et aux travaux fatigants en invitant mon propre père à venir les faire. Ce traitre à son sang et sa chair a dit oui.
Il est arrivé dimanche et le lundi matin j'ai entendu des coups sourds en dessous de ma fenêtre où j'espérais dormir. Comme tous les petits vieux il a du mal à dormir au dela de 7h et il s'était mis à l'arrachage de l'arbre condamné à mort par sa belle-fille pour un crime qui m'échappe.
Je sais pas ce qu'il y avait de si urgent mais à 8h j'ai bien été obligé d'aller l'aider et à 9h l'arbre (if ou cyprès, je ne sais) avait vécu.

Comme pour la repousse des cheveux de PPDA j'ai des photos avant-après :

AVANT :




PENDANT :



APRES :



Ma compagne s'est aperçu alors que ça faisait trop vide maintenant, et qu'on voyait trop bien la boite à lettres et qu'elle était moche, cette boite. Je sens que ses jours sont comptés, à elle aussi...

A 10h on avait découpé, et fait des fagots de l'arbre, attaché sur le toit de la voiture, et j'avais conduit la voiture jusqu'à la déchetterie, qui s'est révélée fermée les lundis pour tout l'été.
ça commençait bien.

(à suivre)

17 juillet 2005

Photoshop 6 - Tirui 0

je m'avoue vaincu, les concepts de calques, de tranches et autres étrangetés de photoshop m'échappent totalement, autant que le concept de couteau pour la poule et ses poussins.
Des heures de tentatives infructueuses m'ont permis de vaguement comprendre la gomme, le lasso magnétique et la baguette magique.
Ne restera de mes vélléités artistiques qu'une image très infidèle de ce que je voulais réaliser.


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avec l'aimable participation de fifille et d'une mouette pour les images et de James Joyce pour le texte.

when I was a child, I was a jedi

cela fait bien longtemps que Tirouquin est un Jedi, aujourd'hui il a inventé le concept original de Jedi à vélo :

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(Tremblez, vils contempteurs de la Force)

Ce soir, en claquant la porte, sa mère a brisé le cadeau de fête des pères de tirouquin pour moi, à croire que la fête des pères dérange les mères...

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Il ne me restera bientôt plus que des souvenirs, qui s'effacent les uns après les autres.

Mais heureusement Kodak est là et la saleté l'amnésie s'en va.

Rq : Les bestioles du jardin semblent avoir décidé de s'installer dans la maison, où il ne fait pourtant pas tellement moins chaud que dehors.

15 juillet 2005

Britain tour operator

Histoire de dire que j'ai fait semblant de vous faire visiter un bout de la Bretagne hors des sentiers battus, j'ai photographié :

une enseigne sympathique :

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un goéland ado refusant l'agitation vaine du monde des goélands adultes :

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une fenêtre mystérieuse :

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une vitrine magique :

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Une fois débarassé de la corvée de guide des beautés concarnoises, je peux vous faire partager mes amusements puérils avec les feux d'artifices et un Kodak DX7590, c'est là :



attention si vous voulez faire pareil, il ne faut pas oublier de secouer l'appareil photo tout en actionnant le déclencheur.

Plus sérieusement, j'ai téléchargé la version de démonstration de photoshop parce que je voulais faire un machin achement poétique, il est là tout fait dans ma tête mais il ne sait pas comment sortir, les paris sont ouverts...


ps : je sais pas si j'ose dire que pour éviter la liquéfaction on s'est réfugié à 5 dans une salle de ciné pour regarder star wars 3 la revanche des Sith, avec un enfant de 5 ans en bas âge et de moins de 1 mètre au garrot, mais que finalement à part qu'il a eu envie d'aller aux toilettes au passage le plus poignant et qu'il me demandait sans cesse qui allait gagner, il ne tenait même plus assis vers la fin et il a regardé debout dans la travée la dernière demie-heure en refusant fermement qu'on lui cache les yeux lorsque Anakin est transformé en un machin informe qui a perdu des tas de morceaux et dont ceux restants apparaissent comme pas ignifugés du tout.

13 juillet 2005

heureux qui comme Ulysse...

alors je pique l'ordi à une belle-soeur (j'ai plein de belles-soeurs et une seule belle-mère, je me dis ça quand je commence à craquer, ça pourrait être le contraire...) donc mes belles-soeurs sont belles comme leur nom l'indique, la mer est belle aussi, les filles sur les plages également, mes enfants sont beaux sur les photos, et contents en plus, les paysages de même (enfin contents j'en sais trop rien), mes nouveaux petits neveu et nièce sont rigolos, on fait plage, bien sûr, mais petites promenades parfois, pas une goutte de pluie, presque trop chaud pour sortir avant 17h, le tout dans le Finisterre, c'est donc vrai que le climat de la planète se modifie !!!

NDLR : à Concarneau c'est déjà un peu surprenant mais même à Brest... les générations futures de Brestois liront ou écouteront "rappelle-toi Barbara, il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour là..." sans comprendre.

Je reviens sans doute demain, en un sens j'en suis triste et content à la fois, je resterais bien plus longtemps en Bretagne, quand il fait beau comme ça, si j'avais mon ordinateur avec moi, et si je ne faisais pas une allergie douloureuse (et dépourvue d'originalité) à ma belle-mère personnelle.
Mais bon si la vie était exactement comme on voulait on serait trop malheureux de ne pas être immortel. (c'était la minute culturo-philosophique de comptoir du jour pour faire plaisir à Lalaith)


tirouquin m'a presque fait mourir de rire, juste avant de partir en vacances, les enfants avaient remarqué le coloriage (voir note précédente) que j'avais imprimé pour rire, et leur mère essayait de leur expliquer que c'était avec un logiciel que j'avais obtenu ce résultat, elle fut aussitôt interrompu par le petit dernier qui ouvrait des grands yeux étonnés (et bouleversés ? envieux ?) en répétant un mot phonétiquement proche et qu'il connaissait (à la différence de logiciel) :
- "avec un magicien ?!!?"
Il a été un peu déçu évidemment quand il a appris la triste réalité.

09 juillet 2005

partir c'est mourir un peu

Je sais que ça m'embête de laisser mes amies virtuelles quand je pars loin de mon ordi mais je me doutais pas que ça m'embêterait de laisser aussi mon blog 5 ou 6 jours sans lui donner à manger. C'est pas un être humain pourtant.
Remarquez en revenant de son mini camp d'équitation aujourd'hui fifille a dit comme ça qu'Amandine est sa meilleure amie.
Amandine c'est son cochon d'inde.
Je ne sais pas si je dois être triste que la meilleure amie de ma fille soit cette espèce de boule poilue informe qui va avoir d'ailleurs le mauvais gout de mourir un de ces jours et de laisser ma fille inconsolable.
On a confié le cochon d'inde facilement à un voisin mais à qui je pourrais bien confier mon blog ?
Isa, tu as les clefs d'ici remarque, si tu veux, tu peux.
Pfff je vais perdre tous mes lecteurs péniblement attirés avec des blagues faciles, des photos d'enfants qui impressionnent la pellicule de manière ravissante quelle que soit l'incurie artistique du photographe, et des recopiages de petites phrases volées qui leur appartiennent.

Pour ceux qui resteraient, je reviens bientôt avec des embruns qui mouillent, du cidre qui racle la gorge, du beurre salé qui fait grimacer les tartines le matin au petit déjeuner, du sable dans les chaussures, du vent dans les oreilles et peut-être même des photos si je trouve une carte mémoire quelque part et si j'arrive à l'installer dans le bon sens.

08 juillet 2005

quand tu descendras du ciel

Petit papa Noël m'a apporté hier dans sa jolie voiture jaune mon premier appareil photo numérique.
Je n'ai pas encore réussi à faire des photos avec mais il est si beau, il me plait tant, que j'ai dormi avec cette nuit. Il n'en a pas profité pour faire des photos tout seul pendant mon sommeil, je suis presque un peu déçu.

Par contre j'ai compris plus ou moins comment jouer avec le logiciel fourni.

ça n'a aucun intéret mais ça m'amuse :




Je vous aime alors je vous offre un coloriage à faire chez vous pendant les vacances :


Je pensais ce matin que grâce à mon apn tout neuf, j'allais faire un blog de photos aussi couru et fréquenté que celui de Bang Bang, mais Chloé l'araignée qui vit dans ma chambre et lit dans mes pensées accessoirement m'a fait remarquer :

- il faut également du talent.
- comme pour dessiner aussi bien que Gally ?
- j'en ai peur
-
merde (censuré) ah zut à la fin.
- sorry (Chloé est une araignée bilingue)
- j'aurais voulu être un artisteeee. (chante avec une voix de canard asthmatique)
- tu es un matheux.
- Personne n'aime les matheux (pleurs)
- Bah tu aurais pu être un matheux arabe, juif, noir et malportant, ou pire xénophobe.
- ah oui c'est vrai, merci (sèche ses larmes)
- de rien
- je peux quand même faire des reportages photos comme sophie ou miss Lulu ?
- Tu habites au Portugal ou dans un champ de maïs ?
- euh non à Poitiers, c'est grave, docteur ?
- laisse tomber.
- OK retourne à tes toiles, spice di tricoteuse du dimanche, je vais déjeuner pour oublier.

06 juillet 2005

05 juillet 2005

passage du temps, III

Le temps n'a pas eu énormément de temps pour passer avec Clé*ment mais il est passé.




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il est passé par ici, il repassera par là.


Clem depuis 2 jours sans frère ni soeur, après avoir épuisé son heure quotidienne autorisée d'ordinateur :

- Il me manque, l'ordi.

04 juillet 2005

Gédéon ou Archibald ? tétine ou biberon ?

Dialogue imaginaire

- Tes enfants t'appellent par ton prénom !?!
- on dirait bien.
- ça te dérange pas ??
- euh ben sans vouloir te vexer ça me dérange moins que s'ils m'appelaient par ton prénom à toi.
- mais tu te rends pas compte blabla pertes de repères blabla confusion blabla problèmes d'identité
- oh je te rassure je ne deviens pas schizophrène pour autant.
- je parle de tes enfants !
- aaaaaaaaaahhhhh oui mais non imagine-toi qu'ils savent vachement bien que lvan=papa.
- ils t'appellent papa aussi ?
- oui, on n'a pas fait de test adn pour les en convaincre mais ils ne pratiquent pas le doute méthodique cher à Descartes sur ce sujet.
- ce sont les copains qu'on appelle par leur prénom...
- tiens justement quand je vire tirouquin de l'ordi, il s'exclame "je suis plus ton copain", je lui réponds "ça tombe bien, je ne suis pas ton copain, je suis ton papa" et il enchaine sur "alors je suis plus ton papa".
- Mon Dieu !
- En grandissant ils m'appellent de moins en moins souvent par mon prénom. Je suppose qu'ils prennent leur distance. Tu es rassuré(e) ?
- ça n'explique pas pourquoi petits ils t'appellent par ton prénom...
- ils entendent tout le monde m'appeler par mon prénom, et quasi personne m'appeler papa (personne tout court pour le premier né), moi ce que je me demande c'est plutôt comment ça se fait qu'ils m'appellent parfois papa. Et comment font les autres pour se faire appeler systématiquement maman ou papa ? ils donnent du knout dans le cas contraire ?
- mais nooooonnn, ce que tu es bête !

J'avoue.

Et en plus j'ai fort mal répondu aux interrogations de Dame Gluglu. Mais elle a l'habitude.

NDLR : Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé serait purement fortuite. En particulier ce n'est pas gluglu qui cause. Si Isa est présidente de son fan-club, moi je revendique d'en être le secrétaire.

passage du temps, II

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03 juillet 2005

celui qui a déplacé la montagne, c'est celui qui a commencé par les petites pierres

J'aurais du m'inspirer de ce proverbe...

(Fin de l'intermède marteau-piquant)

dimanche matin 9h :

le coffre de la voiture est remplie depuis la veille de dalles de pierres et de gravats de ciments. Je conduis lentement avec l'impression désagréable que l'avant va se soulever et que je vais décoller, d'ailleurs je vois surtout le ciel et fort peu la route, comme si j'avais rapetissé.
Soulagé d'être arrivé jusqu'à la déchetterie par la route et non à vol d'oiseau, je vide pas très lentement le triste résultat de mes expérimentations bricoleuses en matière de destruction de terrasses de jardin qui ne m'avaient rien fait.

dimanche matin, 10h30 :

- Rhhaaaaaaaaaaaaaaaaa ! argghhhh ! (moi, après un mouvement pourtant anodin)
- Tu as mal à ton dos ? (tirouquin compatissant)
- oui (soupir d'agonie)
- Tu vas pas mourir ? (tirouquin inquiet)
- non non, c'est pas prévu.
- ah bon. Si tu meurs, je serais très triste. (tirouquin attristé)
- moi aussi, t'inquiète pas.

dimanche, 17h00 :

Finalement je suis pas mort, et même j'ai presque plus mal. La dalle de ciment dans le jardin, juste épluchée de sa première couche, se porte bien également.

02 juillet 2005

"dans sa chambre claire il entrait des branches" (F. Jammes)

Y a pas longtemps je me plaignais de la chaleur comme tout le monde sauf les lézards et mon cochon d'inde qui ne parle pas.
On a perdu 10°C depuis et j'ai gagné un début de pharyngite.
Mais cette fois je vais pas me plaindre, hein, certes je suis à moitié malade mais ça veut dire que je suis à moitié en bonne santé, aussi.

En plus j'ai rendu le marteau-piqueur de Barbie (copyright malu) où je l'avais pris, et je vais tester si le temps, les différences de température, l'érosion de l'eau, le vent, et les papattes des enfants qui courent réussissent à détruite une dalle de béton mise à nu au prix d'une ampoule.


"Je n'aime qu'elle, et je sens sur mon coeur
la lumière bleue de sa gorge blanche"


Francis Jammes

01 juillet 2005

passage du temps, I

Le temps passe, et nous passons avec lui.

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