31 octobre 2005

si Caradeuc m'était conté

"j'ai peur des statues.
pourquoi ?
j'ai peur qu'elles bougent
".
Je ne crois pourtant pas avoir fait voir "la Belle et la Bête" de Cocteau à tirouquin.
Des statues, dans le parc du chateau de Caradeuc, il y en a des dizaines, cachées partout comme pour une partie d'oeufs de Pâques, faisant concurrence aux champignons et aux chataignes, il y en avait partout aussi et on a ramassé puis consommé les uns et les autres, les statues sont restées à leur place, vous pouvez aller les voir vous-mêmes, ou bien jeter un oeil à mes visites photographiques. (je l'ai parcouru 4 fois, ce parc, en oubliant mon apn, en l'emmenant avec la batterie déchargée, etc..., mais j'ai fini par l'avoir le dernier jour, dimanche, juste après le lever du soleil, lever de soleil que vous verrez ultérieurement)

Les mycophiles reconnaitront des coulemelles, un satyre puant avec une mouche bleue et une grise amoureusement perchées dessus, des amanites tue-mouche, clavaires jaunâtres, etc...

Caradeuc est appelé le petit Versailles breton, il n'est pas habité, ne se visite pas, mais son parc, juste à la porte de Bécherel, se visite, lui, à partir du moment où on connait l'entrée sur le côté, qui est toujours ouverte. Si on n'est pas du coin, prendre en filature une famille avec enfants, un jogger, un ramasseur de champignons ou un amateur de chataignes.

Ce soir c'est halloween, je sacrifie à cette mode et du même coup j'égaie un peu mon blog d'une photo présentant la sorcière moderne du XXI-ième siècle, suçotant une sucette citron en papotant avec sa grand-mère à l'aide d'un téléphone sans-fil.

la chère est triste, hélas, et j'ai lu tous les livres

Toujours dans le souci de ne pas agrandir la fracture numérique entre ceux qui ont l'adsl et ceux qui ne l'ont pas, je ne farcis plus autant mon blog de photos, je fabrique des albums que les curieux, les oisifs, les optimistes, iront feuilleter de leur propre chef, dans celui d'aujourd'hui ils trouveront dans le désordre : un boa en train de sécher sur un balcon, une tombe dans un jardin, des boites aux lettres pour embêter le facteur, et quelques unes des 14 librairies qui ont poussé comme des champignons à Bécherel qui s'est autoproclamée "cité du livre" pour survivre, transformant les boulangeries qui ferment, les vitrines de tanneurs et laiteries disparues un peu après les dinosaures, les bistrots dépeuplés (enfin pas tant que ça, on est en Bretagne, les arbres eux-mêmes sont alcooliques et penchent dangereusement), etc... en autant de librairies plus ou moins autre chose, librairie-salon de thé, librairie-crêperie, et même librairie-fleuriste.
Grâce à une habile retouche des photos, il ne semble pas pleuvoir (mais j'ai pas pu retoucher les manteaux des enfants pour faire croire qu'on se promenait en maillot de bain)
Pour ceux qui se poseraient la question, je n'ai pas acheté de livres, j'ai failli parfois, mais d'abord c'est plein chez moi, et ensuite les livres à Bécherel sont aussi bon marché que chez les bouquinistes des quais de Seine, ça démotive un brin.
ah ah j'allais oublier de mettre le lien, j'en connais qui auraient encore ironisé sur la distraction des matheux :
Bécherel by night, french follies, etc...

La raison de notre présence à nous là-bas n'a pas grand chose à voir avec les livres, c'est plutôt de l'ordre du pèlerinage, des arrières-grands parents maternels des enfants étant nés, ayant vécus et étant morts dans ce bled, leur grand-père maternel y a passé son enfance, et leur mère elle-même se promenait hebdomadairement et dominicalement dans le parc du chateau de Caradeuc, que vous verrez demain, car à chaque jour suffit sa peine.

"... Fuir! là-bas fuir! Je sens que des oiseaux sont ivres
D'être parmi l'écume inconnue et les cieux !
Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux
Ne retiendra ce coeur qui dans la mer se trempe
O nuits! ni la clarté déserte de ma lampe
Sur le vide papier que la blancheur défend
Et ni la jeune femme allaitant son enfant..."
Stéphane Mallarmé

27 octobre 2005

sur la route

rapidement parce que nous partons demain matin, pour Bécherel en Ille et Vilaine, après avoir reçu ma soeur, son mari, ses 3 enfants, pendant ces 3 derniers jours, et les avoir accompagnés tout hier mardi au futuroscope, la gloire du département...
Je n'ai rien contre, toutefois je dois avouer que ce n'est pas pour moi. Les attractions que j'avais vues jusqu'alors ne m'avaient guère impressionné (à quoi bon un écran qui fait la hauteur d'un immeuble de 7 étages et la superficie de 2 courts de tennis ?), mais celles que j'avais ratées jusqu'à hier m'ont trop impressionné par contre.
Au premier cinéma dynamique j'étais terrorisé ... je regardais de temps en temps l'écran et fermait les yeux le reste du temps, au second j'ai regardé soigneusement les murs et ce que je voyais des machines qui nous agitaient comme une bouteille d'orangina et pas une seconde l'écran, et au troisième je suis resté dehors à les attendre.
Effaré, j'ai pu constater que mes deux grands (commes mes neveux et nièces) sortaient de là les yeux émerveillés en s'écriant "c'est trop bien" et "c'est trop court", tandis que chaque seconde des 5 minutes m'avait paru durer une heure. Tirouquin ne faisait pas la taille requise, mais si ça se trouve il aurait adoré aussi.
C'est sans doute moi qui suis anormal. (impression confirmée par Lily qui trouve ça super aussi, de même que ma soeur et son mari)
pas de photo cette fois, ça reposera les ordis de mes lectrices qui n'ont pas l'adsl.
Je reviens dimanche soir, si dieu le veut bien, ainsi que mon coeur traumatisé par les simulateurs et les vérins hydrauliques.

24 octobre 2005

la terrasse, la pelouse, les chats, le filet et le rouge-gorge

résumé des épisodes précédents :

Il était une fois une terrasse non désirée et de nombreuses tentatives pour s'en débarasser :



Finalement victorieuses...



le transport de la terrasse en pièces détachées, puis plus tard le transport en sens inverse de terre pour remplir le trou, tout cela réussit à me mettre durablement le dos en compote, mais le résultat en vaut presque la peine, isn't it ?



On peut cliquer dessus pour admirer le vert tendre de l'herbe.

Mais avant d'obtenir ce superbe gazon que les anglais nous envient (nous envieraient s'ils venaient à passer) des ennemis invisibles des belles pelouses (les chats du voisinage) veillaient au grain (de pelouse, pas de blé) :



et s'amusèrent à gratter la terre où je venais de semer de la pelouse.
Qu'à cela ne tienne, malgré mon admiration pour la gent féline, il fallait prouver la supériorité de l'intelligence humaine, et nous posâmes un filet anti-chat, qui ne fut pas loin de se révéler un filet anti-oiseau et pro-chat quand un abruti de rouge-gorge s'en retrouva prisonnier.
Les chats se léchaient déjà les babines mais ...



Inutile de prévenir la LPO, le rouge-gorge fut quitte pour la peur de sa vie.

prochainement sur vos écrans : des inconvénients d'élever des araignées chez soi, des joies du parc du futuroscope pendant les vacances de Toussaint, des charmes du climat breton (chaud et sec) en cette même période...
un jour : le questionnaire de Lalaith

22 octobre 2005

pour vous faire patienter...

j'ai plein de petites choses sans intéret à raconter mais trop peu de temps pour ça et trop fatigué pour le faire comme d'habitude entre 1h et 2 h du matin.
sur les araignées, les rouge-gorge, les étudiants, les enfants, mais c'est long à rédiger et illustrer.

Interdit de rigoler, j'ai commencé la lecture en parallèle de Harry Potter en deux langues (je suis obligé de me limiter, je n'ai que deux mains) : je lis une phrase en anglais, je regarde la phrase en français, je reviens voir avec une meilleure compréhension la phrase en anglais, je change de phrase.
Autant dire que j'en suis à la page 5 et que de plus je soupçonne que je progresse encore plus lentement dans la maitrise de la langue anglaise que je ne progresse dans l'histoire.
Je ferais mieux de corriger mes paquets de copies.

vroumette a mis sa photo sur son blog et obtenu un succès phénoménal, miss lulu attire un foisonnement de commentaires grâce à des devinettes, j'ai mixé les deux méthodes pour vous proposer un jeu-concours particulièrement intelligent, il s'agit d'essayer de me reconnaître sur la photo ci-dessous :



un indice supplémentaire : j'ai l'oeil et le poil un peu ternes en ce moment.

Peu d'entre vous connaissent ce débris monument de la presse quotidienne provinciale qu'est la Nouvelle République du Centre-Ouest.
Quand on a vraiment du temps à perdre, on peut même le lire, surtout si on est abonné.
On y trouve assez facilement à rire et sourire, que ce soit avec la sortie "Noël avant Noël" de Chabournay (le 7 décembre en Vendée, une dinde distribuée à chaque personne, tarif de la sortie 51 €)
ou avec la réunion mensuelle de la section de Loudun d'Alcool Assistance-La Croix d'or, sur le thème "les rechutes et les conséquences", suivie du verre de l'amitié.

18 octobre 2005

mardi c'est patinoire (et vous commencez à le savoir)

Aller à la patinoire c'est tout un art
et une sacrée expédition.
Il faut d'abord traverser d'un pas alerte tout le quartier en se tenant 2 par 2 par la main, par ordre de pointure de pieds (pour quelle raison, mystère et boule de gomme)



ceci expliquant que tirouquin soit en dernier mais je m'en fiche, au catéchisme on m'a dit que les derniers seront les premiers.

Une fois traversé le quartier il faut attendre le bus. En nous voyant arriver les occupants de l'abri-bus se sont prudemment retirés sur des positions préalablement préparées.



Après il faut descendre du bus et compter les enfants alors que le bus est déjà reparti, comme ça s'ils ne sont plus 24, au moins on le sait.



On longe la piscine et son superbe mur décoré par les Michel-Ange et les Raphaël de notre temps.



Je me demande si les couleurs de la fresque ont été savamment calculées pour aller avec les feuilles plus ou moins mortes du trottoir et les cheveux de tirouquin.



Pour arriver enfin à la patinoire municipale, son vestiaire, sa glace toute blanche et glacée, et son bienfaisant distributeur de boissons chaudes.



A la patinoire en général on patine, dans diverses positions plus ou moins verticales, voire horizontales.



Et quand on ne patine pas, on peut éventuellement écouter les consignes du moniteur ou jouer avec les cheveux de sa voisine.



Quand c'est fini, on se change parce qu'on est bien mouillé, on est un petit peu fatigué, mais il y a un long chemin pour rentrer.



Le même qu'à l'aller.
ça tombe bien, comme ça on peut le faire les yeux fermés.

17 octobre 2005

mea maxima culpa

lundi dernier je fais une petite interro d'une heure à mes deuxièmes années géos*ciences;
je savais que je pouvais et devais en corriger les copies avant vendredi où je récupèrerais d'épaisses copies de devoirs à la maison des lic*ence de maths.
Mais non j'ai laissé le temps filer plus vite qu'un chauffeur routier entre un radar automatique et le suivant.
Pour ce week-end, j'avais donc 2 paquets de copies, le plus ancien que ma mauvaise conscience me soufflait que j'aurais du le corriger pour le lundi suivant, et un second paquet plus récent dont ma bienveillance me soufflait que je devrais également le corriger pour lundi car ils ont une interro (je refuse d'appeler ça des évaluations) mercredi et que ça pourrait les aider de voir avant les erreurs qu'ils n'ont sans doute pas manqué de faire, même dans des devoirs à la maison.
Oui mais voila, samedi ma vie sociale s'est révélée intense : pas moins de 3 familles plus ou moins nombreuses se sont données rendez-vous chez nous, ça pullulait d'enfants en bas âge mignons et rigolos, de bonnes choses à manger et à boire, de conversations à écouter, je ne raconte pas tout parce que ceux qui étaient là me lisent pour certains (véro & françois de la maison en paille) ou risquent de me lire bientôt (rendus curieux à cause de certains qui n'ont guère cessé de me plaisanter sur mon blog, ils se reconnaitront sans peine...).
Donc forcément je n'avais aucune envie d'aller corriger des copies samedi.
Dimanche est arrivé tout de suite après samedi par un inquiétant phénomène encore inexpliqué.
Dimanche ma fille qui s'est pourtant entrainée avec sa classe en vue de cette manifestation a refusé de s'habiller pour aller courir aux Foul*ées Pict*aves, ça aurait pourtant fait des superbes photos pour mon blog : fifille avec le dossard 198624 passant la ligne d'arrivée la première !
dommage
Je n'en ai même pas profité pour corriger plus de quelques copies, j'essayais de faire faire en même temps ses devoirs à toinou qui ne cessait de me poser des questions absurdes comme : "plaire" c'est un adverbe ou un adjectif qualificatif ? et "jardin" ? c'est quoi un pronom ? etc...

Une rémission temporaire d'alzheimer précoce m'a permis de me rappeler que je devais aussi rédiger un corrigé, pour qu'ils aient la solution au moins, à défaut de voir leurs copies corrigées, et en le rédigeant de manière détaillée je m'aperçois que l'énoncé du devoir à la maison, énoncé piqué paresseusement sur le net il y a deux semaines, est légèrement décoré de fautes subtiles que je n'avais pas vues avant, et là c'est la totale, la déchéance, même si un coup d'oeil sur quelques copies me rassurent sur le fait que les étudiants les ont encore moins vues.

Je devrais démissionner de honte ou au minimum me faire seppuku mais je me rappelle que sans moi mes enfants seront peut-être obligés de manger des haricots ou des petits pois, et que personne ne sera plus là pour réparer l'ordi quand ils le font planter avec jedi academy.

Tant qu'à ruiner ma réputation autant le faire complètement, j'avoue également que samedi soir j'ai regardé successivement, sur M6 haut lieu de la création artistique télévisuelle : Charmed, Tru Calling, deux vieux épisodes de Buffy que je connais par coeur, avant de m'endormir sur un match de foot entre deux équipes (Bordeaux et Sochaux pour ne pas les nommer) du niveau de l'équipe de Libourne Saint Seurin.
Et ce soir que fais-je ? je blogue au lieu de faire ce pour quoi on me paye grassement. (trop sans doute, au vu de mon ventre)

ps : Parmi les surprises que réserve la langue française il y a la descendance de l'animal qui symbolise la France, le coq.
Le coq, lui-même d'origine onomatopique, a donné curieusement coquet (le coq est-il coquet ? étant de la ville, je ne suis pas très au courant) et coquin, d'abord pour homme de basse naissance ou de caractère bas, avant de prendre des sens plus variés et atténués, comme dans "tirouquin est coquin", et donné plus ou moins aussi le coquelicot, onomatopée imitant le cri du coq, à cause de sa crête, d'après le Larousse.
Tout aussi inattendu, notre coq n'a pas de rapport avec le coq qui cuisine à bord des bateaux (venu du latin coquere, cuire, par le néerlandais kok), ni, plus étonnant, avec la coquille (certes le coq ne pond pas d'oeufs mais il fend bien sa coquille pour venir au monde), ni avec coque, sans rapport lui-même avec coquille. La vie est pleine de surprises.

13 octobre 2005

hors d'oeuvre en attendant Godot ou l'inspiration

je n'avais pas songé qu'à tenir un blog, je finirais par me sentir coupable lorsque je ne donnais rien à lire à mes lecteurs pendant plus de 2 jours.

je pourrais vous raconter comment un copain de mon ainé est venu me dire qu'il tenait d'un copain commun à eux deux qu'hier au collège un grand avait volé les clés de mon fils, et vérification faite, le téléphone collégien a les mêmes propriétés amplificatrices et déformatrices que le célèbre téléphone arabe...
ou que fifille effrayée n'a pas trop aimé que le cheval sur lequel elle était posée se mette à ruer et sauter par dessus une petite barrière, ce qui a fait dire au moniteur (?) qu'elle devrait être contente, elle a commencé le saut d'obstacle avec quelques années d'avance...
mais non, je vais plutôt vous parler du pissenlit, injustement méprisé, et au nom ridicule, faisant référence à ses propriétés diurétiques, alors que je trouve une fleur de pissenlit tout aussi belle qu'un bébé araignée :



en parlant de ça, je n'aurais pas pu faire zoologiste spécialiste des araignées, c'est vraiment trop lent, il ne s'est toujours rien passé, ça mange pas, ça boit pas, ça joue même pas au clipos.

10 octobre 2005

délinquance juvénile

Bien que recueillant un nombre conséquent de commentaires les bébés araignées et leur maman ne font pas l'unanimité. Je m'en vais donc vous reparler de tirouquin.
Qui devient difficile à filouter dans la conversation, comme ce soir, au moment du coucher :

Tirouquin : - Si je dors tout seul après ma force elle baisse.
Moa : - ah ? tiens mais c'est vrai, ils sont passés où tes nin-nins ? tu en avais plein y a pas longtemps, tu te souviens ?
- j'avais lapinou.
- bouge pas, je vais te le chercher... voila, lapinou va dormir avec toi.
- non il faut que ce soit avec quelqu'un de vivant.
- lapinou est vivant, non ?
- je veux dormir avec quelqu'un qui remue, les bras et les jambes.
- m'enfin, s'il remue les bras et les jambes, il va t'empêcher de t'endormir. Quand tu seras marié, tu dormiras avec ta femme, si tu veux. Mais pour l'instant t'es pas marié.
- j'aime pas dormir tout seul, maintenant.
- tu veux dormir avec qui ? Capu*cine ? Ali*zée ? Ma*rie-Sara ? Me*linda ? (sourire grivois)
- noooooonnn ! (rougit) Avec Ré*mi.
- avec Ré*mi ? mais on dort pas avec un garçon (oui des fois je dis des idioties, ce soir j'étais en petite forme, je rectifierai un autre jour pour les peluches vivantes et les interdits concernant les garçons dormant avec d'autres garçons)
- ben si, j'ai déjà dormi avec des garçons.
- bon écoute, demain tu as patinoire alors si tu veux être en forme pour patiner, il faut que tu dormes.
et je me suis cassé avant qu'il trouve encore à répondre.

Je joue de malchance avec la patinoire : mardi dernier au bout de 3 minutes la batterie de mon apn tombe en rade, et demain j'ai été invité poliment mais fermement à rester chez moi. Parce qu'il y a beaucoup de mamans qui aimeraient voir leur enfant patiner une fois et donc il faut laisser sa place aux autres. Je ne vois pas pourquoi il faut que je ne vienne pas pour que des mamans puissent venir, ou que c'est moi qui doit me sacrifier parmi les parents déjà inscrits (oui il faut s'inscrire...), y a bien assez de place autour de la patinoire, ou plutôt je vois très bien, j'ai déjà du vous parler de la maitresse, qui aime bien les parents mais à petites voire très petites doses. Homéopathiques de préférence. Au dessus de 6 parents dans son entourage immédiat je suppose qu'elle fait une crise d'épilepsie ou une réaction allergique grave. D'ailleurs avec grand courage elle a envoyé l'atsem m'annoncer la bonne nouvelle.
Je lui ai répondu que non moi ça ne me dérangeait pas de ne pas venir mais que tirouquin lui serait déçu, je lui avais dit que je viendrais à toutes les séances.
Sur le chemin de la maison je lui ai demandé si ça le dérangeait que je ne sois pas à la patinoire demain et il m'a répondu que non pas du tout. Bon c'est un peu vexant, mais ça m'a rassuré.

Par honnêteté je dois vous avouer que je suis aussi un père sévère, et même très sévère.
Ce week-end avec l'aide d'une petite marmitonne mignonne

j'avais confectionné une tartiflette.
Monsieur Tirouquin a refusé d'en goûter.
Mal lui en a pris, car nous possédons une prison à usage familial.
Après un bref procès, et sans délibérer plus de 10 secondes avec moi-même, je l'ai condamné à 5 jours de prison dont 4 avec sursis.

Il a effectué une journée et a intéret à s'en souvenir lorsque je vais faire des quenelles demain...

Comme il n'est pas rancunier il m'a fait un grand sourire pour que je le photographie devant son bateau en kapla.

Fidèles à notre parti de relever la France et de relancer son économie, nous avons aidé cette fois-ci les chantiers navals, qui ne sont plus ce qu'ils étaient du temps du Titane Hic.
Surtout grandfrère


parce que moi, je ne savais pas trop quoi faire et finalement je ne sais pas trop ce que j'ai fait :

09 octobre 2005

araignée du soir espoir, araignée du matin couffin

Avant-hier soir je trouvais que l'araignée qui demeure dans ma salle de bains avait un ventre bizarrement gonflé. J'ai pensé qu'elle avait avalé une grosse mouche mais je me trompais. Hier matin je compris en levant le nez :



Nous avons la joie de vous annoncer la naissance d'Aglaé l'araignée, et de ses frères et soeurs, Chloé, Didier, Renée, Gautier, Andrée, Pasiphaé, Daphné, Irénée, Barnabé, Honoré, Olivier, Bartholomé, Roger, José, Hervé, Désiré, Guénolé, Edmée, Dorothée, Timothée, Félicité, Xavier et Zoé.

Selon la formule consacrée, la maman et les bébés se portent très bien, ils ne font rien, mais à n'en pas douter ils mangent à leur faim car leur maman leur donne le sein.
et j'espère que ça ne se voit pas trop que je n'ai rien d'intelligent à raconter.
qui a dit "comme d'habitude" ?

Pour protéger tous ces nouveaux-nés, les chats chasseurs d'aranéides d'Angel sont strictement interdits de séjour à Poitiers.
De toute façon à 2m50 du sol, j'aimerais bien les voir essayer de les attraper.

Annexe culturelle :

Ovide dans les Métamorphoses conte la mésaventure d'Arachné, jeune tisseuse trop fière de son talent, qui veut se mesurer à la déesse Minerve (alias Pallas ou Athéna) et subira le courroux de celle-ci. La déesse déchire l'oeuvre d'Arachné et la frappe au visage. La jeune fille va pour se pendre et la déesse prise de remords (?) la métamorphose en l'araignée, toujours pendue, toujours tissant et filant.

L'infortunée ne peut endurer cet affront; dans son désespoir, elle court, se suspend, et cherche à s'étrangler. Pallas, légèrement émue, et la soutenant en l'air : "Vis, lui dit-elle, malheureuse ! vis : mais néanmoins sois toujours suspendue. N'espère pas que ton sort puisse changer. Tu transmettras d'âge en âge ton châtiment à la postérité".

Elle dit, et s'éloigne, après avoir répandu sur elle le suc d'une herbe empoisonnée. Atteints de cet affreux poison, ses cheveux tombent, ses traits s'effacent, sa tête et toutes les parties de son corps se resserrent. Ses doigts amincis s'attachent à ses flancs. Fileuse araignée, elle exerce encore son premier talent, et tire du ventre arrondi qui remplace son corps les fils déliés dont elle ourdit sa toile.

Ovide

La femme de ménage passe demain. Va-t-elle penser que je suis cinglé si je lui demande d'épargner l'araignée mal aimée et sa postérité ?
Qui ne feraient pas de mal à une mouche.
ah si, mince. pfff

si vous voulez faire des maths avec des araignées, tricotez de toutes vos pattes jusqu'ici

08 octobre 2005

raison garder

j'ai oublié de mettre dans mon post fourre-tout d'hier la réponse au questionnaire qui court la blogosphère en ce moment. C'est dommage, ça l'aurait rendu encore plus bordélique, avant de revenir à des notes plus traditionnelles, du type "un truc à dire = une note".


Questionnaire étrange intitulé "la 5ieme phrase de votre 23ieme note".

Ma 23ieme note de blog comportait des citations de poemes et même pas 5 phrases de moi.
Alors j'ai compté la citation en début de note comme une phrase et la 5 ieme phrase est alors celle-ci :

En voici un autre, apaisant comme le bruit des vagues, et l'athée que je suis oublie un instant que c'est tiré d'un poème religieux.

pas très intéressant, mais finalement en regardant les commentaires, je m'aperçois que c'est à cet instant que miss lulu est arrivée sur mon blog, et le suit et le commente fidèlement depuis, et que ça valait bien la peine d'exhumer cela.
Surtout pour découvrir que je l'ai appelée "madame" !

Pour rester dans la blogosphère, la dernière note d'Hedwige m'a fait sourire, encore plus en me rappelant une aventure semblable mardi dernier, mais vue du côté parent de collégien.

Pour raison de grêves, à midi, comme les deux zotres zenfants allaient manger avec nous à la maison, on lui a fait un mot à présenter à la vie scolaire, à notre collégien à nous, afin qu'il soit autorisé à s'échapper de sa prison à alibi éducatif.
A midi et demi on se demande si le mot a suffit à ouvrir les portes du pénitencier pour lui, vu qu'il faut 5 minutes pour en venir.
Toujours courageux je suggère à sa mère de téléphoner au collège pour s'enquérir du fiston. A midi et demi la vie scolaire ne répond pas (kes kelle fiche Hedwige alors ?), et en exposant son souci à la personne (concierge ?) qu'elle a au bout du fil, cette dernière lui apprend que :

1/ la cloche vient de sonner.

2/ le "midi" au collège c'est à midi vingt-cinq.

"Ah !" nous sommes-nous dit, et je suis monté jeter un oeil sur l'emploi du temps du fils ainé, accroché dans sa chambre. Effectivement les cours du matin finissent à midi vingt-cinq, d'ailleurs il est arrivé tout de suite après, mais pas assez tôt pour nous éviter de nous ridiculiser, enfin pas moi, sa mère, puisque je l'ai avec beaucoup d'intuition chargée de l'opération "coup de fil de parent novice de petit sixième".

N'empêche que c'est n'importe quoi des horaires pareils, comment voulez-vous que des parents, qui n'ont connu dans leur lointain passé que les cours de 8 à 9, de 9 à 10, de 10 à 11 et de 11 à 12, comment veut-on qu'ils s'y retrouvent ???


Tirouquin a voulu me montrer fièrement ses débuts en écriture cursive (en attaché), et il a photographié lui-même le résultat de ses efforts :

06 octobre 2005

n'importe quoi à la puissance n'importe quoi

fatigué

mais fidèle au poste

ai testé la chiropratique et une chiropraticienne, euh, pas grand chose à en dire, elle est jeune, gentille, ne m'a pas fait mal et possède un jouet que mes enfants trouveraient super, quoique encombrant :



pas vu la différence entre avant et après.


ai testé la mise sous enveloppes des bulletins pour les élections de représentants des parents à l'école de (quelques uns) de mes enfants.
Deux fois plus long à faire et deux fois moins respectant la vie privée depuis la nouvelle règle imposant l'envoi de bulletins de vote aux deux parents. On sait quels sont les parents mariés, vivant maritalement, séparés, et les enfants dont le père est inconnu (dans les fichiers de l'école au moins).
La maitresse de ma fille était là à participer également à l'opération, et elle est de plus en plus familière avec moi, pour la première fois elle m'a fait la bise. Et elle me tutoie alors que j'ai le plus grand mal à l'imiter. Le mois de juin étant encore loin, je n'ose imaginer jusqu'où elle va aller comme ça !

Ce n'est pas arrivé ce soir mais j'en profite pour vous narrer la plus originale des réclamations qui m'a été faite en ce début d'année par une maman :

Maman X : - est-ce que tu sais si il y a une distance minimale à respecter entre les élèves et le tableau ?
Moi : - euh ben (effaré un peu quand même) non je sais pas du tout. (pourquoi je saurais plus qu'elle un truc pareil ?)
- ah (déçue fortement)
- C'est parce que ton fils est trop près du tableau ? (tente d'être compatissant) moi aussi des fois je suis étonné de certaines dispositions de classes, avec des élèves qui voient le tableau sous un angle de 10° ou lui tournent carrément le dos.
- oh non ce n'est pas un problème de vue. C'est à cause de la poussière de craie. Des enfants peuvent être allergiques.

- aaahhhhh jamais je n'aurais imagi euh oui je n'avais jamais réfléchi à ce problème. Il faudra que je me renseigne, là je suis un peu pris de court. (abasourdi serait plus exact)
- j'ai posé la question à son instit et tu sais ce qu'il m'a répondu ?
- non.
(j'espère qu'il a été plus réactif que moi)
- Il m'a répondu que la personne qui respirait le plus de poussière de craie dans sa classe c'était lui !
- Oh la !
(me retiens de rire, pour être réactif il a été réactif). Je te comprends, c'est pas une réponse, ça. Je pense qu'on pourra en parler au prochain conseil d'école. (à qui je pourrais refiler la mission de s'y couvrir de ridicule en lui faisant soulever le problème de la poussière de craie ? et la laisser retomber doucement dans l'oubli)



Tout le monde a entendu parler de ça :



Soucieux de faire plaisir à mon fils, pourtant ingrat 23h sur 24, j'étais à 9h le samedi matin 1er octobre dans mon supermarché préféré (parce que le plus proche de chez moi), et à 10h je lui remettais l'objet de ma quête et de ses désirs, à 10h parce que faut pas déconner j'en ai profité pour faire les courses des 7 jours suivants.
A midi il avait lu les 239 premières pages, après quoi il a été obligé de manger, aller à la patinoire avec un copain et deux copines, le lendemain matin je l'ai torturé avec ses devoirs, le lendemain après-midi il avait échappé à la promenade en forêt qui a tant plu à son petit frère en partant chez le copain de la veille et le dimanche soir il avait fini Harry Potter 6. Je ne sais pas bien à quel moment il a lu les 500 autres pages. Peut-être son emploi du temps est moins chargé qu'il nous le fait croire et qu'il pourrait au hasard : mettre et débarasser la table, étendre le linge, vider et sortir les poubelles, fermer les volets (8 volets préhistoriques qui se lèvent et se rabaissent à la manivelle et l'huile de coude).
J'étais bien parti pour le lire à mon tour quand je le trouvai entre les mains de fifille. Pour une raison mystérieuse fifille n'a lu aucun des 5 tomes précédents, bien qu'elle lise excellement, qu'elle aime les films tirés des romans de HP et qu'elle se soit farcie l'audition intégrale des 3 premiers tomes lus par Bernard Giraudeau (8 à 10 CD audios pour chaque livre).
Un week-end elle a même passé toute une journée à écouter religieusement ses 7 heures de lecture à voix haute, nous on l'avait oubliée.
Et là elle a décidé de commencer le tome 6. Par le début du livre, ce qui chez elle est inhabituellement conformiste, je l'ai vue commencé au moins un livre par le milieu.
Comme je ne suis pas pressé, que ça va me prendre des mois de lire ce tome 6 en anglais et en français en même temps (un livre dans chaque main, à moins que je trouve une solution plus pratique, comme voler deux lutrins dans deux églises), et que sur les 5 derniers livres pour adultes que j'ai essayé de lire, je suis parvenu à la page 20 dans le meilleur des cas, je lis les romans pour ados et enfants que j'aimerais qu'eux lisent, mais qu'ils ne lisent pas, que j'aurais aimé lire quand j'avais leur âge mais la littérature pour la jeunesse était alors à ses balbutiements.



Quoique le premier existait en 1910 (avant ma naissance donc, chère zébue).
L'auteur est plus connue pour son Petit Lord Fauntleroy, mais je crois que celui-ci est bien meilleur, et quoique assez dégoulinant de bons sentiments c'est une belle histoire de rédemption par les plantes...
Le second est d'Anne-Laure Bondoux, qui écrit pour les jeunes (et même les très jeunes avec des belles histoires de pomme d'api) et le fait avec talent et amour du travail bien fait.

Cette note ne serait pas complète sans ça :

Que celui qui a baptisé le cormoran en juxtaposant l'ancien français corp, corbeau, et marenc, marin, se dénonce : il a gagné une visite gratuite chez l'ophtalmo de son choix.

05 octobre 2005

brêves de patinoire

mes notes sont trop longues (surtout comparées à des notes de skyblogs)
la concision c'est pas mon truc mais peut-être en m'appliquant...

"Je sais pourquoi t'es malade, c'est parce que tu fais trop d'ordi".

(Les dits de tirouquin - hier soir)

(ce qui me fait penser aux expressions jumelles : c'est l'hôpital qui se fout de la charité, et c'est la poêle qui se moque du chaudron, au sujet desquelles j'ai la flemme de chercher des renseignements sur internet)

Ce soir :

"T. - c'est rigolo la patinoire.
Moua - quand on tombe ?
T. - ah non quand on tombe pas. C'est pas rigolo quand on tombe. Je tombe pas beaucoup. Parce que moi, j'ai de la force, pas les copains, alors eux ils tombent, ils se penchent pas en avant, comme ça on tombe pas.
...
T. - tu viendras toujours à la patinoire avec moi ?
M. - oui
T. - je suis content; quand t'es pas là ça me fait de la peine, après je reconnais plus ton visage."

(je vois d'ici les remarques indignées d'Hedwige, je précise que je ne l'ai jamais abandonné assez longtemps pour qu'il ne me reconnaisse plus ensuite)

Ce matin en enfilant les patins à glace à lui et quelques autres je me suis coupé le doigt avec une lame, il était dans tous ses états :
"tu as vu !! tu as du sang !!! ça fait très mal ?? tu vas le dire à maman ? oui, c'est bien, ça, tu bois ton sang, comme ça il revient dans ton corps ... tu vas mettre un pansement ? tu n'en as pas ? comment tu vas faire ?!"
Il m'en a reparlé toute la journée, y compris à l'exposition sur les mammouths qu'on est allé voir l'après-midi grâce aux grêves du jour. Avec fifille aussi dont l'instit faisait grêve, mais pas le collégien dont tous les profs étaient là, c'est bien la peine d'en avoir une dizaine. L'instit de tirouquin non plus mais être le petit dernier a des avantages : il est allé le matin à l'école parce que la patinoire c'est super, mais pas l'après-midi parce que c'était beaucoup moins intéressant.

En deux heures je suis devenu incollable sur les mammouths mais je vous épargne un cours sur le sujet. Vous demanderez à tirouquin et fifille si vous y tenez. Ils ont adoré. Les parisiens en ont profité il y a un an mais c'est au tour de la province : au temps des mammouths

A la place quelques natures mortes par tirouquin-photographe :











Sur les 4 premières ont voit bien que le photographe est juste à la hauteur de la table, mais sur la dernière j'ai des doutes sur l'auteur, ou bien il est monté sur une chaise.

Bien que ce ne soit pas tout à fait une nature morte il aime bien prendre en photo grandfrère en train de souffrir sur les joies des nombres décimaux :

02 octobre 2005

la forêt ne fait plus mythe pour les jeunes générations

15h04

- mets tes chaussures, on va se promener
- où ça ?
(ton soupçonneux)
- en forêt
- NOOONNNNNNNNN !!!! pas en forêt !! ze veux paaaassss !


15h25

- il va où ce chemin ? il est long ?
- on sait pas. on explore.
- il va nulle part ???
- ptêt il va en enfer, on sait pas.
- quand c'est qu'on rentre ?


15h27

- c'est trop long se promener
- on vient de partir, patate.
- je suis fatigué.
- regarde j'ai pris l'appareil photo, tu pourras prendre les animaux en photo.
- ça existe pas les animaux.
- bon d'accord, ça m'étonnerait qu'on rencontre un cerf ou un loup, mais je sais pas, des scarabées, c'est bien des animaux.
- c'est des insectes, c'est pas des animaux.
- regarde, c'est qui qui a fait ce trou, là ?
- des serpents.


15h32

- j'ai senti une goutte d'eau, je veux rentrer à la voiture.
- tu as une capuche, banane; tiens regarde il y a plein de batons par ici, tu en veux un ?
- moui


15h39

- c'est nul les promenades
- tu veux ton goûter ?
- oui


15h45

- regarde c'est rigolo ça, c'est pour faire du vtt, il y a des super descentes.
- tu me gardes mes batons, tu les jettes pas, hein ?
...
- tu recommences et je te prends en photo.
...
- je veux voir, je veux voir !
- regarde, mais c'est flou tellement tu courais vite.




Le seul animal rencontré ce fut ça :



enfin c'est pas vraiment un animal, ni vraiment un végétal d'ailleurs.

On a rencontré aussi ça :



c'est euh un minéral ?

Le pire c'est qu'au retour, au jugé pour essayer de faire une boucle, on a du couper à travers bois, et surtout broussailes et ronces, et vous auriez du l'entendre pigner, couiner et se plaindre à ce moment là.

remarque : Préado avait demandé l'asile politique chez son copain habituel, Fifille avait passé la nuit chez une copine, puis profité avec celle-ci des journées de la spéléologie, mais tirouquin n'a que 5 ans et demi et aucun moyen d'éviter de se taper le dimanche avec ses vieux...

01 octobre 2005

ma cabane au canada

C'est agaçant, je n'ai le temps de rien, ni de bloguer, ni de répondre aux commentaires, ni de lire des blogs, ni de les commenter, ni de raconter des idioties sur les forums de magikmoman, par contre je trouve toujours le temps pour tousser.
A raison d'une quinte de toux toutes les 2 minutes en moyenne, comprenant 4 toux élémentaires en moyenne aussi, depuis 7 jours, à l'état éveillé et un peu moins à l'état endormi, j'ai toussé plus de 10 000 fois dans la période récente (tiens c'est pour ça que mon écran est tout crade). J'aurais pu écrire 10 notes de blogs dans le même temps.
Je parie que c'est à cause de l'automne.
Il est arrivé en mini cati, et je n'en ai été prévenu que trop tard, ce soir.
En général j'entends un grand bruit dans le chemin, c'est l'automne : je regarde par la fenêtre et je constate qu'un camion vient de décharger un gros tas de bois.
Et là paf je me dis : le voisin rentre son bois, c'est qu'il va faire froid.
Lui il a une cheminée et nous non. La vie est injuste, mais surtout pour ceux qui n'ont pas de cheminée et pas de maison non plus.
Fifille se dit chic et elle fonce mettre ses gants pour aider le voisin à rentrer son bois.

anitta, tu vois bien, c'est pas compliqué

Au bout d'un moment elle a une meilleure idée, et elle se met à faire une cabane de rondins comme on fait du côté de Sherbrooke :

si j'y arrive, tu peux sûrement

ce qui n'arrange pas nécessairement le voisin.

De même que ça n'arrange pas nécessairement tirouquin que je tousse, il s'est plaint à sa mère que la tousse de son père le réveillait la nuit.

Là je fais plaisir exprès aux lectrices qui aiment bien que ce soit le bordel dans mes posts.

J'ai découvert que mon magnétoscope était intelligent, et probablement extralucide. Depuis je ferme la nuit la porte du salon à clef car je ne connais pas ses intentions véritables.
Je m'en suis aperçu cette semaine. Quand je lui ai transmis l'information comme quoi je voulais qu'il enregistre le match de foot Rosenborg - Lyon, il s'est parfaitement acquitté de sa tâche et j'ai pu me régaler à une heure où personne ne m'emm... tardive de cette belle victoire de mon équipe favorite préférée.
L'ayant chargé de la même mission pour le match Marseille-Anvers il s'est contenté d'enregistrer 50 secondes puis de me fournir 2 heures de "pas de signal vidéo".
Le journal m'a appris que c'était le plus nul des matchs nuls dont on pouvait rêver et je dis merci à mon magnétoscope de m'avoir évité de perdre mon temps à tousser sur mon écran de télé.

Ce qui me console quand je tousse c'est que j'ai réussi à transmettre mon sympathique virus à deux mamans de l'école. Quand j'aurais compris comment mettre des vidéos sur mon blog grâce aux explications cassiopéennes, je demanderai à la serviable cassiopée le code html pour mettre mes microbes sur mon blog. J'aime trop bien partager les joies de mon existence avec mes lecteurs.

Enfin je vous fais partager également ma perplexité devant le mot patère, bien connu, surtout des enfants de la maternelle qui y accrochent leur manteau, dont il est dit dans mon Larousse qu'il est né du latin patera en 1490 et est resté rare avant 1762. Ce qui pose plus de questions que ça ne fournit de réponses :
Qui a décidé de créer le mot patère en 1490 et avait-il une raison particulière pour cela, liée à des évènements de cette année-là ?
(la conversion au christianisme du roi du congo ? le mariage d'anne de bretagne avec maximilien d'autriche ? )
Pourquoi la patère a-t-elle connu l'insuccès durant presque 3 siècles ?
(Séguéla n'était pas encore né ? )
Que s'est-il passé en 1762 pour que ce mot reprenne sa marche en avant et triomphe enfin de l'obscurité des seuls lettrés dans laquelle il était plongé ?
(Une princesse allemande précurseuse de la parité en politique s'empare du trône de Russie grâce à son mari avant de le supprimer la semaine suivante ? )