sylvestre sans titi et devenu saint au passage, c'est infiniment moins drôle

contrairement à quelques confrères blogueurs, j'aime bien Noël, et beaucoup moins le Nouvel An, ou bien c'est lui qui ne m'aime pas.
Déjà Noël c'est la fête des enfants, un jour dans l'année ils sont un peu les rois, tandis que le Nouvel An c'est plutot une fête des adultes, et où les enfants sont même parfois des inconvénients dont on ne sait trop comment s'en débarasser pour faire une fête dont les composantes principales semblent être :

- se bourrer la gueule dans des proportions variables (manque de bol, je n'aime aucun alcool, à l'exception du cidre doux)

- sous l'effet de l'alcool, raconter des blagues osées, draguer, danser (manque de bol toujours, je suis d'une incompétence totale dans ces 3 domaines)

- faire connaissance en 10 secondes avec 10 personnes inconnues (aucune chance en ce qui me concerne, de même que tirouquin ne goûte que ce qu'il a déjà mangé, je ne fais connaissance qu'avec les gens que j'ai déjà vu trente fois minimum)

- fumer et enfumer les autres, crier pour se faire entendre dans une foule bruyante (à partir de plus de 6 adultes à proximité immédiate je pratique la tactique de l'huitre qui se roule en boule comme un hérisson)

- manger à outrance (là c'est bien le seul truc que je sais faire)

- vomir un peu partout et/ou tuer ses passagers en voiture (no comment)

Remarquez si ça se trouve, ça se passe pas du tout comme ça, mais comme j'ai presque toujours réussi à éviter les réveillons que je soupçonnais de pouvoir se passer ainsi, je parle un peu sans savoir.
Il m'est arrivé de passer 1 ou 2 réveillons dont je me souviens très agréablement (sur 40 c'est pas énorme), lorsque c'était avec 2 couples sympas (1 c'est souvent trop étriqué, plus c'est trop pour moi) et avec tous les enfants plutot qu'en les tenant à l'écart.
Hier soir c'était un réveillon seulement en famille, nous 5, difficile de faire très festif et sortant de l'ordinaire dans ces conditions, mais on a bien mangé et permis aux enfants de mettre la pagaille dans le salon à grand renfort de cotillons, sarbacanes et serpentins.
Sans même trafiquer la photo j'ai la preuve que mon fils ainé voudrait bien se débarasser de son père :



il a réussi à me rater, malgré le nombre de projectiles envoyés quasi simultanément et la distance à la cible inférieure à 3 mètres...

Moins belliqueuse, fifille préférait laisser libre cours à son imagination



Et tirouquin n'oubliait pas un principe de base de la stratégie guerrière : c'est souvent le ravitaillement qui fait les campagnes victorieuses (Clausewitz n'a qu'à bien se tenir)