22 juillet 2005

lundi, the end

Par hasard j'ai plusieurs amies travaillant dans des IME. (Les IME sont des endroits retirés où l'Etat cache les enfants qu'il ne veut pas montrer).
Les lundis, avec 2 d'entre elles, et une collègue à elles, après leur travail, on squatte le gymnase de leur IME pour faire du sport, plus ou moins. Et papoter, plutôt plus que moins.
Pour le dernier lundi de l'année, elles avaient décidé qu'on ferait un picnic vespéral à la suite, avec conjoints et enfants.
Une bonne idée pour oublier un temps ma terrasse inoxydable, inaltérable et presque indestructible.
Les miens d'enfants ont découvert, épatés, les supers équipements que l'Etat paye aux enfants de l'IME pour apaiser sa conscience.







Pendant que les adultes jouaient au badminton. En double mixte.
Ma partenaire me laissant attraper presque tous les volants par courtoisie, je lui dis "si tu peux atteindre le volant, n'hésite pas, prends-le sans me demander la permission".
Ce qu'elle fit juste après. Enfin je ne sais pas si elle a touché le volant mais elle ne m'a pas raté la tête.



Je sais bien qu'à mon âge, et nanti d'une compagne, de trois enfants, d'un cochon d'inde, il n'est plus question de séduire, mais je n'ai pas non plus besoin d'une affreuse cicatrice sur la figure.
Si encore elle ressemblait à celle d'Harry Potter, je dis pas.

A 23h quand il fallut rentrer chez nous et abandonner le merveilleux trempoline, Tirouquin pleurait comme Adam et Eve jetés hors du jardin d'Eden par l'ire divine.
Il s'est consolé en décidant que quand j'irais faire ma gym, il m'accompagnerait.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Elle a tapé avec sa raquette sur ta tête ? Moi qui croyais que c'était un sport tranquille !

Sophie

tirui a dit…

sur la plage oui...
en vrai, pas du tout, c'est même plutot un sport violent, mon beau-frère a cassé deux dents de son coéquipier, en double. Je l'ai échappé belle, finalement.