03 juillet 2005

celui qui a déplacé la montagne, c'est celui qui a commencé par les petites pierres

J'aurais du m'inspirer de ce proverbe...

(Fin de l'intermède marteau-piquant)

dimanche matin 9h :

le coffre de la voiture est remplie depuis la veille de dalles de pierres et de gravats de ciments. Je conduis lentement avec l'impression désagréable que l'avant va se soulever et que je vais décoller, d'ailleurs je vois surtout le ciel et fort peu la route, comme si j'avais rapetissé.
Soulagé d'être arrivé jusqu'à la déchetterie par la route et non à vol d'oiseau, je vide pas très lentement le triste résultat de mes expérimentations bricoleuses en matière de destruction de terrasses de jardin qui ne m'avaient rien fait.

dimanche matin, 10h30 :

- Rhhaaaaaaaaaaaaaaaaa ! argghhhh ! (moi, après un mouvement pourtant anodin)
- Tu as mal à ton dos ? (tirouquin compatissant)
- oui (soupir d'agonie)
- Tu vas pas mourir ? (tirouquin inquiet)
- non non, c'est pas prévu.
- ah bon. Si tu meurs, je serais très triste. (tirouquin attristé)
- moi aussi, t'inquiète pas.

dimanche, 17h00 :

Finalement je suis pas mort, et même j'ai presque plus mal. La dalle de ciment dans le jardin, juste épluchée de sa première couche, se porte bien également.

Aucun commentaire: